Annales des Mines (1903, série 10, volume 3)
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NOTE
SUR L'EXPLOSION
D'UN
RÉCIPIENT
DE
l'être aussi, mais dans une faible mesure, par quelque inégalité de serrage due à la faible épaisseur des rondelles en caoutchouc intercalées entre les glaces et leurs cadres métalliques. La gravité des effets de la rupture provient de ce que les fragments de la glace rompue, insérée sur 10 millimètres seulement dans sa monture, ont été projetés avec le liquide brûlant à la faveur de la légère pression qu'il exerçait sur la face interne. L'accident se serait réduit à des avaries matérielles insignifiantes, comme dans les essais précités à la sucrerie Davainc, si les morceaux des glaces brisées étaient restés en place après leur rupture. L'augmentation de la largeur de la surface d'appui, l'emploi de grillages protecteurs, celui de glaces en verre armé, paraissent de nature à prévenir les conséquences graves d'une rupture. Pour diminuer les chances mêmes de rupture, il convient de ne pas négliger le recuit, qui a donné chez M. Davaine des résultats concluants. Peut-être aussi pourrait-on, conformément à une observation formulée par la Commission centrale des machines à vapeur, procéder utilement à des études et recherches, qui ne paraissent pas avoir été faites bien sérieusement jusqu'ici, sur les résultats que donnerait l'emploi d'autres substances que le verre proprement dit, comme le cristal par exemple. Dans tous les cas, les glaces ne devraient être mises en place qu'après avoir subi des épreuves spéciales à chaud et dans des conditions analogues à celles de eur emploi définitif. Nous terminerons en rappelant qu'une des glaces qui avaient, le 2 septembre 1902, supporté une pression hydraulique de 4'iS ,ô00 s'est ensuite rompue dans une nouvelle épreuve hydraulique sous une pression moindre. Il convient de ne jamais oublier que le verre est une matière peu sûre et de ne le soumettre qu'avec beaucoup de réserve à des pressions supérieures à 1 ou 2 kilogrammes.
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BULLETIN
VAPEUR
BULLETIN.
STATISTIQUE DE L'INDUSTRIE MINÉRALE DE LA BELGIQUE EN 1901.
I. — Charbonnages.
1" Exploitation. — La production houillère de la Belgique a été, en 1901, de 22.213.410 tonnes, d'une valeur totale de 338.274.000 francs. La quantité extraite est inférieure de 1.249.407 tonnes à celle de l'année précédente. Quant à la valeur, ellea diminué de 70.196.000 francs par rapport à celle de 1 900 (*) . Le prix moyen de la tonne a été de 15 fr. 23, soit 2 fr. 18 de moins que l'année précédente. L'extraction s'est répartie comme suit entre les districts houillers : Tonnes.
Hainaut Namur Liège
15.683.500 745.780 5.784.130 22.213.410
Totaux
s
Francs.
237.928.000 10.226.000 90.120.000 338.274.000
L'effectif du personnel ouvrier s'estélevéà 134.092 travailleurs, °it 1.343 de plus qu'en 1900; en voici la répartition :
P. ( 566V ° ir ' P ° Ur
ld Statisti
Tome III, 1903.
'l ue
tIe 1900
- Annales des Mines, 2- vol. de 1901, 41