Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1904, série 10, volume 5)

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ESSAI SUR LES JETONS ET MÉDAILLES DE MINES

ESSAI SUR LES JETONS ET MÉDAILLES DE MINES

mens des médailles anciennes et modernes, Paris, 1636, pl. XCIV, fig. LXIX. — Trésor de numismatique et de glyptique, Méd. françaises, pl. XXXI, fig. 2. — Mazerolle, les Médailleurs français, n°281). Argent coulé. 46 millim. Trace de bélière. Bibliothèque nationale. Cabinet des médailles. 168. — Autre variété avec EX ARGENTO | FRANCIGENA |

Bourbon ; au-dessus, des nuages et une étoile accompagnés du signe t> (Garrault, t. II, p. XXXIII. — Trésor de numismatique, pl. XLVI, fig. 2). (Voir Pl. V.) Bibliothèque nationale. Cabinet des médailles. Argent et plomb. 61 millim. Le duc de Bourbon, grand maître des mines et minières de France, fit frapper « ce jetton en plomb » lorsque M. le duc du Lude, seigneur de Pontgibaud, jouissait de la concession des mines de plomb argentifère de Pontgibaud, dont l'exploitation ne dura pas longtemps. Elle fut reprise cependant sous Louis XVI, qui accorda la concession de Roure, près Pontgibaud, le 25 avril 1789. Durant la Révolution, un certain Engelvin fit quelques tentatives de recherches et de fonderies, qui n'aboutirent pas à de sérieux résultats. Ce n'est qu'en 1828 que le comte de Pontgibaud, pair de France, ayant obtenu, le 27 février 1828, la concession de ces mines, commença et mena à bien l'exploitation. Elles furent exploitées de 1835 à 1853 par MM. Pallu et C ie et ensuite par la Société anonyme des mines et fonderies de Pontgibaud, laquelle les abandonna en 1896, faute de minerai.

AN • FOED • F • RENO | EFFOSSO.

[Garrault, t. II, p. XXVI. — Martin-Rey (P.), Notice sur une médaille d'or, produit (Tune mine de France, — Revue numismatique , 1850, pp. 287-296, pl. IX et X.] Bronze coulé. 46 millim. Trace de bélière. Bibliothèque nationale. Cabinet des médailles. SORÈDE (Pyrénées-Orientales).

SAINT-MARTIN-LA-PLAINE, près Rive-de-Gier.

167. — Buste du roi Henri IV, à droite, au-dessous, 1602. R). F OEDERA MAGNI RÉGIS SACRA . Sur un autel, deux colonnes surmontées d'une couronne royale et réunies par une écharpe nouée; autour de la colonne de gauche, une palme ; autour de celle de droite, une branche de laurier. Sur l'autel, on lit, en quatre lignes : EX AVRO FRANCIGENA

AN • FOED • F • RENO

EFFOSSO.

Médaille de Danfrie, qui a dû être frappée avec l'or • recueilli à Saint-Martin-la-Plaine. Elle fait allusion au renouvellement de l'alliance avec les Cantons suisses (De Bie, les Familles de la France, illustrées par les monu-

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S

169. — Dans le champ, inscription en quatre lignes accostée de quatre fleurons : COMPAGNIE ROYALE DES • MINES ■ DE F RANCE . R). Dans le champ, en six lignes : cviuRE (sic) TIRÉ • DES • MINES OVUERTES (sic) • DANS LES ■ PiRÉNEES • DV ROVSSiLLON 1732. (Voir Pl. VI.) Cuivre rouge. 42 millim. 170. — Même pièce. Variété de coin (Garrault, t. I, p. 249). Cuivre rouge. 44 millim. 171. — Avers précédent. R). Dans le champ, en six lignes : cvivRE • TÎRÉ • DE • LA • MÎNE • s T. FRANÇOIS A • SOVREDE ■ EN RoussiLLON. 1735 (Bulletin de la Soc. agricole, scientifique et littéraire des Pyrénées-Orientales, t. IX, 1854 : Recherches sur les monnaies qui ont eu cours en Roussillon, par Colson). Cuivre rouge. 42 millim. Les jetons, émis par la C ie de Galabin, ont probablement été frappés à la Monnaie de Perpignan. L'édit de