Annales des Mines (1904, série 10, volume 5)
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DE L'ITALIE SEPTENTRIONALE
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LES CHEMINS DE FER A TRACTION ÉLECTRIQUE
rage sera :
absorbent au moyen des formules suivantes, où : 1.323 X Èo = IR = chute ohmique, = I . IAJ . . L = chute due à la self-induction,
I
R =
- ohms, 5/ s
TENSION DISTANCES
Abbadia-Lierna. . . . Lierna-Bellano
Traona-Morbegno . .
8.200 9.700 7.700 6.300 11.900 4.100 20.335
R
I
3,73 4,40 3,50 2,86 4, i 5 1,43 9,20
23,2 34,7 46,0 57,5 79,5 89,9 11,1
de phase
^0
86,5 152 160 164 330 128 102
19 33,6 35,4 36,2 91 35,4 23
18.160 18.430 18.710 19.000 19.550 19.680 18.720 (19.000)
>
'° ?,[ X A = 310 chevaux-vapeur. /5
n < 3.600
310 X 736 I —: — = /a ampères. V'3 X 2.500 X 0,84 X 0,83
6 4 ' henrys pour les fils de 8 millimètres.
SECTIONS
63
Supposons que le rendement soit de 0,84et cos ? = 0,83, E = 2.500 volts.
L = YQQQ henrys pour les fils de 7 millimètres, L =
PERTE
d'énergie
6.000 15.800 22.000 28.000 78.500 34.000 34.000
Si l'on admet qu'un train démarre entre Colico et Chiavenna, c'est-à-dire à 10 km ,17 de chacune des deux stations, on aura pour la perte de tension dans chaque branche de l'étoile : Eô E;:
= 1R = 15 X 10,17 X 0,33 à= 268 volts,
= " ÏJÔÔ
X 15 = 73 X 10,17 X
La perte de tension est de 1.680 volts, soit 8,5 p. 100. Les chutes de tension dans la ligne secondaire résultent des considérations suivantes : Le diamètre des roues motrices étant de l m ,17 et le glissement de 5 p. 100, la vitesse d'une automotrice sera : rf. 3,6X0,95 =
S
^i-
- Xl,17X3,6X&,93=63km.
-T
Si l'on considère un train de 104 tonnes démarrant avec une accélération de 0 m ,25 par seconde, l'effort de traction nécessaire sera de 1.325 kilogrammes, et, si cet effort est obtenu par le couplage en parallèle de deux moteurs, la puissance développée par ces moteurs à la fin du démar-
~dw x 15 = 80 volts '
ce qui donne une perte totale de : y/3 s/Kl i- E' f
Perte d'énergie totale : 3SFR = 188.300 (8 p. 100).
V = ^TÎ
279
• 480 volts (16 p. 100)
sur la tension de phase. D'où la nécessité d'entretenir une tension de 2.980 volts aux bornes des transformateurs. On en déduit le rapport de transformation, en comptant sur une perte ohmique de 2,5 p. 100 et une perte inductive de 6 p. 100 dans l'appareil. Le tableau suivant, relatif à la journée du 1 er avril 1903, montre quel est le rendement de l'ensemble des moteurs, des transformateurs et de la ligne, mesuré des bornes des alternateurs à la jante des roues des machines; ces chiffres sont obtenus au moyen des parcours des trains d'une part, et des wattmètres enregistreurs de la centrale d'autre part.