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INDUSTRIES MINIÈRE ET MÉTALLURGIQUE

en est besoin. La deuxième assise, haute de 0 m ,76, comprend quatre pièces latérales et deux pièces de bout. Les jackets sont en tôle d'acier. Parmi les avantages que les jackets en tôle ont sur les jackets en fonte, leur légèreté plus grande était particulièrement importante, puisque les fours fabriqués à Chicago devaient effectuer un parcours considérable sur rails. On a soin de placer les rivets en dehors du four pour qu'ils ne souffrent pas du feu. Les pièces d'une même assise sont assemblées au moyen d'une ceinture d'acier en quatre morceaux réunis par des agrafes, aux angles. Au-dessus de la deuxième assise de jackets est une paroi de briques de 0 m ,30 de hauteur. Sur cette paroi repose le gueulard. Il y a donc 3 m ,40 du fond du four au gueulard. Celui-ci est formé d'un cadre de solides poutrelles porté par des colonnes en fonte. Ce cadre porte la conduite d'eau de refroidissement. En outre, les jackets y sont suspendus par des tiges de fer, de sorte qu'on peut enlever le fond du four sans toucher à ses parois. Les colonnes portent la conduite de vent. Les porte-vent et les tuyères sont analogues à ceux d'un haut fourneau à fonte. Il y en a neuf de chaque côté ; leur diamètre intérieur est de 127 millimètres. Sur le cadre en poutrelles qui surmonte le four est posée une forte plaque de fonte, percée de deux larges ouvertures pour le chargement. Le gueulard est coiffé d'une hotte en tôle d'où partent deux cheminées. L'une d'elles, en se recourbant deux fois à angle droit, aboutit à la chambre à poussières ; l'autre est verticale, débouche dans l'air libre et sert quand on nettoie la chambre. Le chargement s'opère automatiquement. Une voie passe au-dessus des quatre gueulards alignés, sous les hottes. Sur cette voie circule un wagonnet à fond mobile. Aux deux extrémités, la voie descend au-dessous du plancher de chargement, et, par des ouvertures

EN COLOMBIE BRITANNIQUE

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pratiquées dans ce plancher, on verse dans le wagonnet les brouettes qui amènent la charge. Puis le wagonnet, tiré par un treuil au moyen d'un câble, est amené au-dessus du four à charger, et le fond en s'ouvrant laisse tomber la charge. Ce mode de chargement est discuté. A Greenwood, on charge à la main et on prétend regagner et au deià la dépense supplémentaire de main-d'œuvre par une meilleure marche des fours. Avec le chargement mécanique, les poussières s'accumulent sur les côtés et forment des croûtes. Le vent entraîne une partie du minerai réduite en poussières. On recueille celles-ci dans une vaste chambre où passent les fumées des quatre fours et celles des convertisseurs. Cette chambre a 3 m X 3 mètres de section et 150 mètres de long. Elle aboutit à une cheminée en briques à section carrée de 3 m ,30 de côté et de 50 mètres de haut. On recueille dans cette chambre 40 tonnes de poussières par jour. On les met en briquettes et on les repasse au water jacket. A Greenwood, on n'a pas confiance dans le briquetage. On prétend que le chargement suffit à pulvériser de nouveau les briquettes et, pour le moment, on accumule les poussières, en vue de les traiter plus tard au réverbère. Le reste de la charge se partage entre la matte et la scorie. Ces deux matières s'écoulent d'une façon continue par le trou de coulée et viennent se déposer dans une sorte d'avant-creuset nommé settler. La forme des settlers employés à Granby est celle d'un cylindre elliptique (fig. 6). Les parois en tôle forment un seul water-jacket. La fonte et la scorie se séparent par densité. La densité normale de la matte est comprise entre 5 et 5,3; celle de la scorie, entre 3,4 et 3,5. La scorie s'écoule d'une façon continue par une échancrure du bord. On fait couler la matte par intervalles par un trou de coulée pratiqué près du fond. Tome V, 1904.

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