Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1904, série 10, volume 5)

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INDUSTRIES MINIÈRE ET MÉTALLURGIQUE

Dans l'atelier se trouvent un broyeur à quartz et un malaxeur pour le pisé. A côté se trouve la soufflerie. Lamachine soufflante a un cylindre à air de 0 m ,90 de course avec un diamètre égal. Elle est mue par un moteur d'induction de 200 chevaux. La pression normale est de 0 kg ,75.par centimètre carré. Un dispositif maintient les valves d'aspiration ouvertes quand la pression dépasse 0kg ,9 dans la conduite. Ainsi, quand on arrête le vent au convertisseur, le moteur cesse automatiquement de travailler. Une opération dure de deux à quatre heures. La matte produite dans l'usine est amenée des settlers au mélangeur par le pont roulant de 10 tonnes. Celle qui est achetée aux autres usines est fondue pour le moment dans les water-jackets eux-mêmes. Comme cette opération entraîne des pertes, on va établir des cubilots. Au moment de charger le convertisseur, la matte est versée du mélangeur dans une poche de grande capacité que le pont roulant de 40 tonnes mène à la cornue. La scorie est coulée en deux fois. Il y reste encore du cuivre sous forme de matte ou de métal ; on le laisse se déposer dans le mélangeur. On reconnaît la fin de l'opération à l'aspect de la flamme et aux gouttes de cuivre qui sont projetées vers la fin. La capacité d'un convertisseur varie avec l'état d'usure du revêtement. Au début, elle est de 3 tonnes de matte; elle peut s'élever à 10 tonnes vers la fin. Le cuivre est coulé dans des lingotières -de forme aplatie, en pains de 130 kilogrammes. Sous la cornue, se trouve un couloir en tôle en forme d'arc de cercle par lequel le cuivre fondu s'écoule sans éclaboussures dans les lingotières, qui sont portées sur un chariot. La fig. 4 de la Pl. VII représente ce chariot et le piston hydraulique qui le pousse. Le cuivre produit contient 98,5 p. 100 de métal pur. La teneur en métaux précieux n'est pas publiée par

EN

COLOMBIE BRITANNIQUE

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l 'usine. Mais l'or contribue, sans aucun doute, pour une forte part à la valeur du produit. Le cuivre est envoyé à la raffinerie de la Nichols Chemical Co, à Laurel Hill (État de New-York). Les convertisseurs peuvent passer à eux deux dix-sept charges par vingt-quatre heures. Suivant la manière dont se comportent les revêtements, ils produisent de 50 à 75 tonnes de cuivre dans cet intervalle de temps. Installation de force motrice à Granby. — Un smelter consomme une grande quantité de force motrice. Elle est fournie à Granby par une station hydro-électrique située à 30 mètres au-dessous du smelter au bord de la branche Nord de la Kettle. L'eau de cette rivière est prise à 1 mille en amont et amenée sous pression dans un canal en bois. La hauteur de chute disponible aux turbines est*de 14 mètres. La puissance à l'étiage est de 1.200 chevaux. On en emploie 1.100, dont 250 pour l'éclairage de la petite ville de Grand Forks. Quatre turbines doubles Victor à axe horizontal sont accouplées directement à des générateurs à champ tournant triphasés Westinghouse. La tension est de 400 volts. De plus, quatre pompes rotatives accouplées à deux turbines envoient à l'usine l'eau qui lui est nécessaire pour la granulation des scories en particulier, soit 13.500 mètres cubes par jour. Un réservoir de 450 mètres cubes servant de régulateur est situé à 30 mètres au-dessus de l'usine. Tous les récepteurs du smelter sont des moteurs à champ tournant Westinghouse. Main-d'œuvre. — L'outillage des usines du Boundary a été étudié en vue de diminuer autant que possible la maind'œuvre. Voici celle qui est employée au smelter de