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AFFAISSEMENTS PRODUITS PAR 1 ,'EXPLOITATION DU SEL.

chapitre précédent. Si, au contraire, le pied du sondage pénètre d'abord dans les marnes salées du deuxième ou du quatrième faisceau , la dissolution ne pouvant guère se développer dans ces marnesneprovoquera de vides appréciables qu'en atteignant vers l'amont une des Plan bandes latérales correspondant à une couche plus salée en Intimais on. b {fig. 8). Quant à la Chambre hauteur de ces chambres de dissolution allongées, elle déFlG. pend essentiellement de l'épaisseur de la couche de sel dans laquelle elles se développent et pourra varier de 1 ou 2 mètres jusqu'à 10 r 15 et 20 mètres. A Flainval, les couches de sel ne se présentent pas par leur tranche à l'action de l'eau douce ; alors la dissolution s'y fait tout autour des sondages alimentaires, mais avec une préférence marquée pour l'amont-pendage. AFFAISSEMENTS. —■ Les vides ainsi produits engendrent des éboulements. Dans toute la région des nappes, les morts-terrains sont tendres, presque exclusivement marneux. Les mouvements y sont donc lents et progressifs. L'amplitude verticale des affaissements du sol, quand il s'en produit, dépend de la hauteur de sel dissous et de l'épaisseur des terrains sus-jacents, leur foisonnement étant en raison directe de cette épaisseur. Il est souvent possible d'évaluer la hauteur de sel dissous ou à dissoudre ainsi que l'épaisseur des morts-terrains, mais le foisonne-

EN MEURTHE-ET-MOSELLE

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ment est encore peu connu. Il n'est d'ailleurs pas certain qu'il corresponde à un coefficient fixe de proportionnalité quelles que soient la hauteur des terrains et la rapidité des éboulements ; nous avons vu que, pour les éboulements rapides, il ne dépasse pas 2 p. 100. Cependant, quand on a pu s'en faire une idée assez rapprochée, on a trouvé qu'il était ici assez voisin de 10 p. 100, comme au Cheshire. Il suffirait donc à lui seul à combler des vides de 5 à 10 mètres de hauteur dans la vallée du Sanon et la région de Rosières où les terrains suprasalifères ont de 50 à 100 mètres de puissance. On voit donc qu'il ne peut guère se produire d'affaissements du sol qu'à l'aplomb d'une chambre de dissolution intéressant l'un des trois faisceaux riches où la puissance du sel varie de 10 à 25 mètres environ, sans intercalation de trop puissantes couches de marne salée, et que, dans ces cas, des affaissements superficiels très importants sont possibles. Jusqu'à présent ils n'ont pas dépassé l m ,50 ; mais il faut s'attendre à plus, si l'on n'y remédie pas. 3° Etude précise du régime des nappes. — ÉTENDUE. — La recherche, la reconnaissance et l'exploration des nappes salées se font par les sondages d'exploitation ou par des sondages d'exploration spéciaux, forés à cet effet. Pour déterminer l'étendue d'une nappe et voir si elle relie différents sondages déterminés, on compare leurs variations de niveaux, en les provoquant artificiellement à volonté au moyen de pompages convenables. Si deux sondages A et B sont en relation avec une même nappe G {fig. 9), un pompage en A fera baisser les niveaux à la fois en A et en B. L'arrêt de ce pompage fera remonter ces deux niveaux. La simultanéité des mouvements sera d'autant plus absolue que la communication par C sera plus large. Si elle est très étroite, la simultanéité n'existera pas ; mais les variations des niveaux se suivront à un intervalle dont la constance permettra de reconnaître l'intercommunication.