Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1904, série 10, volume 5)

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AFFAISSEMENTS PRODUITS PAR L'EXPLOITATION DU SEL

40 mètres : il fut poursuivi jusqu'à la profondeur de 87 mètres sans avoir rencontré ni couche de sel, ni terrain nettement désagrégé, ni vide marquant l'emplacement d'une ancienne couche de sel; à la profondeur de 87 mètres, il traversa une petite formation de sel gris jaunâtre, rappelant celle qui avait été trouvée aun° 2, vers 91 mètres ; il paraît d'ailleurs résulter de la comparaison des échantillons obtenus aux sondages n os 2 et 3, au delà de la profondeur de 60 mètres, que les terrains, traversés par les deux ouvrages, sont analogues, mais relevés, au n° 3, d'environ 4 mètres ; la composition des terrains supérieurs est, au contraire, plus difficile à comparer, les marnes bariolées dont ils se composent étant toutes assez semblables les unes aux autres. « En résumé, et en dehors de toute considération théorique, le sondage n° 3 avait montré, comme on devait s'y attendre d'après les phénomènes superficiels, qu'il n'y avait jamais eu de formation salée en ce point, et par conséquent la dissolution n'avait pu s'y étendre. « Les dépenses des trois sondages (non compris le prix de location du matériel prêté par la Société Solvay) s'étaient élevées à environ 14.000 francs ainsi répartis » : Francs

Société Solvay et C ie — Octobon et C" „ . , „„ . Compagnie de l'Est Salines diverses

7.500 \ 2.300 nnn francs. „ ' 14.000 n KA 2.b00 i 1.500 )

Nous avons cru utile de montrer, par cette citation détaillée, comment on s'y prend pour étudier scientifiquement, à fond, les phénomènes d'affaissement. La méthode de M. Lebrun peut s'appliquer à tous les cas de ce genre; elle a été fertile en conséquences à la fois théoriques et pratiques. Les expériences qui ont été faites dans la suite ont eu

EN MEURTHE-ET-MOSELLE

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pour but l'étude de la nappe de Dombasle, étendue, régime, niveaux piézométriques, etc., et notamment un quatrième sondage de reconnaissance a montré que les communications hydrostatiques observées se transmettent bien par cette nappe salée et non par des nappes d'eau douce. Elles ont été exécutées au cours des années 1902 et 1903, principalement à l'époque des chômages annuels, qui correspondent à celui du canal de la Marne au Rhin, en juin. Quant à l'affaissement du Béhard, il continue à s'avancer très lentement vers l'Ouest ; la voie ferrée descend toujours à la même allure de 15 centimètres par an environ. Son mouvement total, au point le plus atteint, est d'environ l m ,60. Du fait qu'au sondage n° 1 la couche restante avait 13 mètres d'épaisseur on ne peut rien inférer quant à sa puissance originelle sous la voie ferrée. Au sondage Solvay-Botta n° 2, origine de l'affaissement, à l'Est de la route, cette couche semble n'avoir eu que 4 m ,36, et les variations de puissance de ces couches sont très rapides parfois. Il n'est donc pas possible d'en déduire quelque chose de précis, notamment au sujet de l'importance du foisonnement des terrains et de l'affaissement luimême à l'avenir. Annuellement, la progression horizontale vers l'Ouest ne semble pas supérieure à 20 mètres, et la progression verticale de la dissolution ne dépasse certainement pas 1 mètre. Affaissement e. — Cet affaissement, orienté comme celui du Béhard, affecte comme lui la voie ferrée et la prairie voisine où se dessine une cuvette allongée. Le mouvement de la voie est en moyenne de 0 m ,05 par an. Le sondage d'exploitation de Portieux (Rosières) est à 300 mètres environ de l'affaissement, qui doit correspondre à la tranche du cinquième faisceau , tandis que ce sondage rencontre la formation salifère sur la tranche du quatrième