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RICHESSES MINÉRALES DE LA NOUVELLE-CALÉDONIE

entreprendre l'exploitation. Malheureusement le prix assez faible auquel il aurait pu être vendu en Europe et surtout les débouchés très restreints offerts au titane, qui n'a que des emplois des plus limités dans l'industrie chimique, ont vite montré l'inutilité d'une semblable tentative. Le molybdène, qui existe sous forme de paillettes de molybdénite dans les filons de quartz du massif granitique de la Coulée, n'a guère plus d'emplois, et ne doit de même être mentionné qu'au point de vue minéralogi^ue et non au point de vue industriel. Quoi qu'il en soit, les indications qui précèdent suffisent à établir que ce n'est pas seulement en nickel, en cobalt, en chrome, et en fer que notre colonie est riche; nous croyons avoir montré que le cuivre devrait pouvoir y être exploité d'une façon régulière et continue, et qu'il ne serait pas du tout impossible que l'or le fût de même un jour en quelque point do l'île; d'autre part, il serait fort à souhaiter que quelques autres gisements métalliques signalés, mais non encore explorés, le fussent sérieusement pour reconnaître s'ils ne pourraient pas également être exploités avec fruit.

GISEMENTS MÉTALLIQUES DIVERS

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CHAPITRE IV. AUTRES GISEMENTS MINÉRAUX CONNUS DANS LA COLONIE.

Avant de passer à l'étude des affleurements houillers de la colonie, nous avons encore à citer un certain nombre de gisements minéraux utilisables, ou qui pourraient le devenir. Si l'on consulte la liste des concessions (*), et demandes de concessions présentées à diverses époques, classées d'après la nature des substances qui sont censées s'y trouver, on y relève, en dehors des métaux que nous avons énumérés précédemment ou du charbon, les quelques produits minéraux suivants : l'étain, la plombagine, l'opale, l'amiante, la pierre lithographique, le gypse, l'huile minérale. 11 est en outre vraisemblable qu'il se rencontre dans le sol de la Nouvelle-Calédonie quelques autres substances éventuellement utilisables, qui n'ont encore fait l'objet d'aucune demande de concession; tel est par exemple le cas de la giobertite, dont nous avons déjà signalé des dépôts assez étendus dans le Nord de l'île. -4. — PRODUITS MINÉRAUX DIVERS.

Comme nous l'avons déjà dit, nous avons tout lieu de penser que c'est par suite d'une erreur grossière, comme (*) Rappelons qu'en vertu du décret du 17 octobre 1806, portant organisation du régime des mines en Nouvelle-Calédonie, et même en vertu des règlements antérieurs, sont concessibles « les gites naturels des substances minérales ou fossiles susceptibles d'une utilisation spéciale, à 1'exceplion des matériaux de constructions et des amendements ou engrais •>.