Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1904, série 10, volume 5)

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RICHESSES MINÉRALES DE

LA

NOUVELLE-CALÉDONIE

pendage s'y montre peu régulier dans le détail. Un affleurement de charbon assez important, qui est visible sur la route do La Foa à Bourail, immédiatement à l'Ouest des établissements de l'administration pénitentiaire de Fonwhary, a, paraît-il, donné lieu au fonçage d'un petit puits qui n'y aurait rien trouvé en fait de charbon de bonne qualité. 3° Bassin de la rivière de Moindou. — Comme nous l'avons dit, les premiers affleurements de charbon découverts dans ce bassin sont ceux mis à jour en 187U par les travaux do construction delà route d'Ourail à Canala, au point désigné par la lettre M sur la fig. i- de la Pl. XII (d'après les indications du croquis annexé au rapport de M. Hourteau); puis les travaux entrepris à l'époque do la mission do M. Heurteau, soit par des chercheurs particuliers, soit par l'Administration locale, luirent en évidence de nombreux affleurements tant sur le massif de grès et schistes qui sépare la route de Moindou à La Foa do la rivière de Moindou, que sur la rive gauche d? cette rivière. M. Heurteau releva d'autre part plusieurs affleurements sur la rive droite de cette même rivière; une tranchée fut ultérieurement ouverte sur ces derniers affleurements. Dans le courant des année 1886 et I8S7, la commission dos recherches houillères fit faire quelques travaux sur la principale des couches de la rive gauche do la Moindou, dite conclu" Loyalty. el sur les quelques couches voisines ; la rive droite de la rivière fut également explorée. Ces travaux paraissent avoir été définitivement abandonnés au début de 18S8. Nous n'en avons retrouvé (pie des vestiges qui ne nous ont permis de faire qu'un petit nombre d'observations personnelles. Quoi qu'il en soit, voici ce qui résulte tant de ces observations que des données fournies par les études

LES

GISEMENTS HOUILLERS

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précédemment faites sur ce groupe de couches. Les formations en question appartiennent, comme d'ailleurs celle de Moméa et de la Nessadiou qu'il nous reste à décrire, au bord Sud-Ouest de l'anticlinal crétacé que ' nous avons défini; elles reposent vers le Sud-Ouest surdos couches triasiques qui se développent tout le long du littoral, apparaissant d'abord dans la presqu'île de Terèmbà où les couches à Monotis Richmondiana reposent sur des assises métamorphiques renfermant Spirigera Wreyi et Mytilus Problematicus, puis se prolongeant le long de la baie Mara et au delà par des mamelons formés de couches à Monotis, non sans laisser d'ailleurs apparaître des pointements de calcaire cristallin, sans doute plus ancien, à une vingtaine de kilomètres de Moindou. Lorsque l'on cherche à traverser le bassin suivant sa largeur, on est arrêté vers le Nord-Est, à 5 kilomètres de Moindou, parla rencontre d'un massif éruptif de roches vertes, qui ont été décrites jusqu'ici, tant, par M. Heurteau que par la commission des recherches houillères, comme des serpentines, c'est-à-dire comme appartenant à la dernière et à la plus importante des formations éruptives calédoniennes, celle à laquelle sont constamment associés'les minerais de nickel, de cobalt et de chrome. Il n'en est rien, comme le révèlent de loin l'aspect arrondi des montagnes et la nature de la végétation qui les recouvre, lesquels n'ont rien de commun avec les caractères si nets et si constants que présente à ce point de vue la grande formation serpentineuse ; c'est ce que confirme d'ailleurs l'examen des roches, beaucoup plus finement grenues et plus foncées que des péridotites plus ou moins altérées, et c'est également ce qu'indique l'étude microscopique, qui les fait reconnaître comme essentiellement constituées d'éléments chloriteux très menus englobés dans des réseaux de quartz, et comme traversées en outre dans leur masse par des filonnets de quartz de formation postérieure.