Annales des Mines (1904, série 10, volume 5)
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RICHESSES
MINÉRALES
DE LA NOUVELLE-CALEDONIE
lo Nord, ayant respectivement des épaisseurs de f",50, 2 mètres et 2 m ,50," et présentant du charbon d'un bon aspect bien que friable aux affleurements ; mais il n'a rien été fait de plus depuis lors, et nous n'avons pu recueillir aucune indication à ajouter à la connaissance de cette partie du gisement qui pourrait présenter un certain intérêt, d'autant plus que les affleurements en question paraissent se prolonger dans la vallée de la Nessadiou. 4° Groupe de la montagne de Moméa et de la vallée de la Nessadiou. — Ce groupe, qui appartient peut-être bien exactement à la même formation que le groupe précédent, se trouve dans des conditions géologiques tout à fait analogues et nous n'avons rien à ajouter comme indications générales sur cette formation ; nous n'avons qu'à donner ci-dessous quelques détails sur la façon dont se présentent les différents affleurements. Lorsqu'on cherche à les suivre dans la direction du Sud-Est au Nord-Ouest, qui est de nouveau celle suivant laquelle ils s'alignent à peu près, on les trouve d'abord au liane des contreforts dépendant du sommet Mé-Aoui qui s'étalent vers la mer en séparant les vallons où coulent les différents tributaires de la rivière de Moméa ; on les retrouve ensuite sur la crête de ces contreforts, sur leur versant Nord-Ouest, et enfin dans le fond assez encaissé de la vallée de la Nessadiou, où ils ont été mis en évidence par différentes recherches poursuivies au voisinage immédiat de la boucle très prononcée que le cours de la rivière fait en ce point autour d'un mamelon de grès et schistes houillers. Plus loin vers l'Ouest, on ne retrouve plus d'affleurements crétacés avec couches de charbon; sur la même ligne, on voit au contraire reparaître, comme l'avait déjà constaté M. Heurteau, les couches triasiques à Monotis Richmondiana. Le premier de ces groupes d'affleurements, celui de la
LES
GISEMENTS HOUILLERS
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montagne de Moméa, a été découvert peu de temps avant la visite de M. Heurteau, qui a décrit les travaux de reconnaissance, très restreints d'ailleurs, quiy avaient été poursuivis il y a une trentaine d'années. Laissés de côté depuis, en particulier par la commission des recherches houillères, ces affleurements ont de nouveau été l'objet de quelques fouilles en 1894 ; puis, en 1900, ils ont été rafraîchis, et quelques blocs de charbon en ont été extraits, c'est ce qui nous a permis d'y faire quelques observations. Le second groupe d'affleurements n'a, à notre connaissance, pas encore ét é décrit ; nous ignorons à quelle époque il a été signalé pour la première fois ; mais, d'après les renseignements que nous avons pu recueillir, c'est également en 1900 que l'on y a fait les quelques travaux de recherches dont nous avons retrouvé les traces. La fig. 5 do la Pl. XII indique en détail la position des affleurements que nous avons pu examiner sur les deux versants de la montagne de Moméa ; ils so rapprochent -assez nettement de ceux que M. Heurteau avait figurés sur son croquis (*). Les fouilles a, l>, c, d, e, situées sur le flanc Sud-Est de la montagne, montrent les unes (a, h, e) des affleurements puissants (aux environs de 3 mètres) appartenant peut-être k une couche unique, peut-être aussi à plusieurs couches différentes, et les autres des affleurements plus minces; ils sont k peu près concoedants comme allure, avec un pendage Nord ou Nord-Est et une inclinaison de 30 k 40° ; les deux affleurements b et c en particulier, exactement parallèles, appartiennent manifestement à deux couches successives d'une même formation. En b une fouille encore fraîche nous a montré une couchcde3 mètres de puissance, de belle apparence, présentant du .charbon brillant et léger d'une dureté suffisante ; la couche est .{*) hoc. cit., p. 434 à 431, et Pl. IX.