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RICHESSES MINÉRALES DE LA NOUVELLE-CALÉDONIE

Ce sont ces trois points sur lesquels il nous reste à fournir quelques indications. A.

— RÉSUMÉ DES NOTIONS ACQUISES SUR LES CONDITIONS NATURELLES DES GISEMENTS.

Ainsi que le montre l'exposé qui précède, de rétendue de 1.200 kilomètres carrés qui parait être recouverte par les formations crétacées et jurassiques de la NouvelleCalédonie, une très importante partie n'a jamais donir lieu à la constatation de l'existence du charbon ; cett partie comprend les bassins de Koumac, Gatope, Pouem bout et Muéo, la plus grande fraction du bassin de Poya et la portion médiane du bassin de Moindou. Sur une bonne portion des étendues restantes, la houille n'a ét que signalée : tel est le cas des bassins de Voh et d Poya, de la région de La Foa et de celle de la Oueng' dans le bassin de Moindou, et de la région de Saint-Vince et Païta dans celui de Nouméa. Enfin, parmi les région où l'on a réellement reconnu l'existence de couches o de séries de couches de charbon, plusieurs, restreinte comme surface il est vrai, ont donné, au cours de l'ex" cution de quelques travaux de recherches, des indiç tions peu favorables sur la pureté du combustible ou su la régularité des couches ; tel est le cas des gisements du Mont Dore, de la presqu'île de Nouméa, de la branche gauche de la Nondoué, et aussi un peu de la couche Loyalty près de Moindou (tout au moins pour cette dernière dans la région peu étendue où elle a été explorée). Ajoutons que presque partout où les couches se sont montrées aussi brouillées, le charbon était anthraciteux, c'est-à-dire d'un emploi un peu difficile au point de vue industriel, l'une et l'autre circonstances tenant apparemment à la proximité trop immédiate de roches éruptives

625 diverses. Quelques recherches poursuivies plus loin de ces roches éruptives ont donné sinon des résultats, du moins des indications, plus favorables, soit au point de vue de la régularité possible des couches, soit à celui de la qualité même du charbon ; tel est le cas de la branche droite de la Nondoué, de la montagne de Moméa, et jusqu'à un certain point de la rivière de Moindou. Dans ces conditions, il nous faut tout d'abord faire réserve de la maj eure partie des terrains houillersde la colonie pour lesquels nous ne possédons presque aucune indication : sans doute, dans les plus petits d'entre les bassins qui sont, sur toute leur étendue, au contact ou au voisinage des serpentines, il est vraisemblable qu'on ne pourrait trouver que des couches tourmentées; mais, pour le bassin de Poya par exemple, pour une bonne partie de celui de Moindou (*) et pour une partie même de celui de Nouméa, nous ne pouvons rien dire. Sont-ils riches en couches de houille oui ou non, nul ne le sait; et l'on ne saurait prévoir quelle serait la nature des couches qui y pourraient exister. Dans un pays qui serait mieux exploré, et surtout dans un pays où les affleurements de toute nature seraient moins complètement dissimulés par la végétation qu'ils ne le sont en Nouvelle-Calédonie, on pourrait conclure de l'absence de toute découverte d'affleurements houillers à la probabilité de leur absence ou tout au moins à leur rareté (**) ; mais, pour notre colonie, nous n'oserions raisonner de la sorte. Cette réserve faite, nous avons d'autre part à écarter LES GISEMENTS HOUILLERS

( ) Rappelons qu'il semble bien établi aujourd'hui que, dans la partie centrale du bassin de Moindou, tel que nous l'avons figuré d'après M Pelatan, les terrains crétacés, c'est-à-dire les terrains à charbon n'existent même pas. (**) 11 faut pratiquement écarter d'une façon presque complète nous 1 avons déjà expliqué, l'hypothèse de couches de houille exploitables se ûeveloppant sous des terrains ou des mwisifs éruptifs plus récents en Nouvelle-Calédonie. -• ■