Annales des Mines (1904, série 10, volume 6)
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LE
CUIVRE EN
TRANSCAUCASIE
LE
se fait par deux méthodes : pour un tiers environ, on opère par voie humide, par cémentation ; pour les deux autres tiers, on effectue une série de grillages et de fusions pour rnatte, puis pour cuivre noir. Ce dernier est finalement raffiné dans les mêmes appareils que ceux qui serviront pour le cuivre de cément. Avant tout traitement, les minerais sortis de la mine sont divisés en catégories suivant leur teneur ; on traite deux sortes, une riche à 7 p. 100 de teneur moyenne, la seconde, pauvre, a 3 p. 100. Cu Fe Zn S
Sorte I
Sorte H
7,2:; 26,12 3,21 23,90
3,21 35,42 3,26 26,12
Ces deux sortes sont réparties, après concassage, en trois catégories : Grosses supérieures à 12 mm ,00 constituant du total . . Moyennes de 12 à 2 mm ,00 — . . Fines inférieures à 2 mn, ,00 — . .
40 p. 100> 25 — 33 —
Traitement pour cuivre de cément. — Ce traitement s'effectue uniquement pour les minerais à teneur inférieure à 5 p. 100 : il débute par un grillage en tas pour les grosses et les moyennes, dans des garstenôfen poulies fines. Les tas destinés à la lixiviation sont faits sur une aire bitumée avec les minerais ayant subi ce premier grillage : le lessivage est fait avec des solutions qui ont déjà passé sur les grands tas de 60 à 70.000 pouds, formés avec les résidus de lessivages précédents et qu'on n'abandonne que lorsque leur teneur en cuivre s'est abaissée à 0,25 p. 100. La précipitation des solutionsainsi obtenues se fait avec des débris de fer ou de fonte revenant, tout compris, a 60 kopecks le poud. On est ainsi amené à un cuivre do cément à 50-70 p. 100 de cuivre,, qui subira un raffinage ultérieur.
CUIVRE
EN TRANSCAUCASIE
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Traitement ponr malte et cuivre noir. — Le premier grillage est effectué en tas, en kilns, en garstenôfen, ou dans les chenaux par lesquels s'échappent les flammes ■des fours de fusion. On traite les grosses dans des kilns, pouvant passer 600 pouds par vingt-quatre heures et abaissant la teneur en soufre à 8 p. 100. Leurs hauteurs varient de 3 à 4 mètres; ils ont une section carrée de 1 mètre à l m ,20 de côté; le grillage ainsi obtenu ne ■serait pas suffisant, aussi le continue-t-on dans des tas ■de 5 à 6.000 pouds, où l'opération dure environ trois mois, consomme l,5sagène cubique de bois et donne un produit final aux environs de 4 p. 100. — Les fines sont passées dans des garstenôfen, de 7 à 8 mètres de haut, chauffés au naphte, traitant 700 pouds par jour et amenant le S à ne plus représenter que 5 p. 100 du total. La consommation en naphte est de 16 pouds par vingtquatre heures etpar appareil. — Les moyennes sont grillées dans le chenal des fours ronds de fusion, constitué par une sole de 12 mètres de longueur sur 2 de largeur; dans cette dernière méthode, il faut veiller à ne pas trop approcher les minerais du pont ; la température y est trop élevée et provoquerait une agglomération. Quatre portes de travail de chaque côté de la sole permettent l'avancement et le retournement. La fusion des minerais grillés est effectuée dans des fours ronds, au nombre de 6, dont 3 fonctionnent en marche normale; ces fours ont des soles circulaires, de rayons variant de 3 mètres à 3 m ,25, en silice frittée très durable : la coupole, faite en briques réfractaires, exposée au contact des flammes, a besoin, au contraire, de fréquents remplacements ; elle repose sur une maçonnerie circulaire, percée de 5 à 7 portes de chargement et de travail (*). Le combustible employé est un mélange de (*) Le prix de ces fours a varié de 35 à 50.000 francs.