Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1904, série 10, volume 6)

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LE

BLOCK

SYSTEM AUTOMATIQUE

SUR LES

LIGNES

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AMERICAINES

CONCLUSION.

D'après les indications qui précèdent, les dépenses afférentes à l'emploi du block automatique peuvent paraître élevées. Il est certain cependant que, si les compagnies de chemins de fer de l'Est des États-Unis le développent à un si haut degré sur leurs très grandes lignes, c'est qu'il leur procure une économie notable et qu'à égalité de sécurité dans la circulation des trains, elles trouvent encore avantage à créer les installations coûteuses nécessaires à son fonctionnement. Toutefois, même aux ÉtatsUnis, on doit considérer ces conditions comme très particulières. Il serait désastreux de transporter sur les lignes moins fréquentées de l'Ouest les méthodes d'exploitation usitées entre New-York et Philadelphie. En France, une foule d'éléments, en particulier le prix de la main-d'œuvre, nous éloignent fort des conditions du trafic américain. Le block Hall, à banjo, est à peu près le seul système automatique qui ait été introduit sur nos chemins de fer(*). Cependant, comme des essais se poursuivent actuellement en Angleterre, avec un système <( Electro-gas » sur le North-Eastern Ry et un système électro-pneumatique sur le London and South Western Ry, la question de principe n'est pas résolue encore, et on peut se demander si quelque avenir n'est pas réservé en Europe à une méthode qui s'est imposée si rapidement sur les grandes lignes américaines. Avril 1904.

(*) L'installation P.-L-.M., sur la ligne de Laroche à Cravant, s'écarle, il est vrai, de ce type.