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TRAVAUX DE LA COMMISSION ANGLAISE

galvaniques ne saurait empêcher les accidents d'atteindre les ouvriers exercés qui sont employés aux stations génératrices, et l'expérience du passé montre que, si des précautions convenables ne sont pas prises pour protéger les parties nues des appareils électriques, de tels accidents peuvent se produire. Les deux défauts les plus répandus qui se rencontrent sont : 1° Trop peu de place derrière le tableau de distribution pour permettre à un homme d'exécuter une modification ou une réparation sans risque de contact avec une partie nue ; 2° Absence de protection contre le contact d'appareils, en métal nu, chargés à une tension supérieure aux limites de la basse tension. Nombre de tableaux de distribution modernes sont disposés de telle sorte qu'il n'y existe pas de pièces de métal nues sur le devant du tableau ; et il ne semble pasy avoir de raison valable pour que cette pratique ne soit pas adoptée partout où le contact avec le métal nu peut être dangereux. Nous pouvons ajouter que, en tous les points où des conducteurs à haute tension existent, il est très désirable qu'ils soient peints en une couleur visible et qui les fasse distinguer. L'importance qu'il y a à savoir que le niveau de l'eau et la pression sont bien maintenus dans une chaudière est évidente; il n'est pas moins important, dans les installations électriques, que l'agent chargé de la station génératrice soit muni d'instruments propres à indiquer l'intensité du courant et la tension qu'il y a lieu de maintenir. Comme la plupart des accidents sont dus à une dérivation du courant à la terre, nous estimons que, autant que possible, tout courant doit être isolé de la terre. Chaque station génératrice doit être pourvue d'un appareil indi-

quant les fuites à la terre, et un registre doit être tenu ■sur lequel sont journellement consignées ces indications. Nous hésitons peu d'ailleurs à recommander ces précautions, parce qu'elles entraînent une dépense très modeste. CABLES, ETC. — Les risques auxquels il y a lieu de parer, en ce qui concerne l'établissement des câbles, sont au nombre de trois, savoir : possibilité d'électrocution pour les ouvriers ; possibilité de mettre le feu au boisage ou à toute autre matière inflammable; possibilité de produire une explosion de gaz. Les conditions que l'on rencontre dans l'exploitation des mines sont généralement plus défavorables que celles qu'on trouve ailleurs. L'atmosphère est, en général, chaude, souvent humide, et fréquemment la présence d'eau acidulée augmente la difficulté qu'il y a déjà à maintenir l'isolement. L'isolement, d'ailleurs, est sujet à être détruit par des causes extérieures, telles que les éboulements ou le déraillement des wagons. Nous avons consacré une part importante de notre enquête à l'étude des divers modes d'établissement des câbles. Certains déposants insistent particulièrement pour que les câbles soient enterrés dans le sol ; d'autres, pour qu'ils soient accrochés à la couronne, ou sur les côtés ; mais tous sont d'accord pour dire que, tandis que le plus grand soin doit être apporté à donner aux câbles une section suffisante pour le travail qu'ils ont à fournir, le choix d'un mode de pose particulier doit être entièrement subordonné aux conditions de lamine envisagée; les continuels mouvements du sol dans certaines mines empêchent absolument qu'on puisse enterrer les câbles, tandis que, dans d'autres mines où le sol est bon, mais où les éboulements sont plus fréquents, la suspension des câbles en couronne ou aux parois augmenterait le risque qu'il y a d'endommager l'isolement. Nous pensons par conséquent qu'il ne nous est pas