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TRAVAUX DE LA COMMISSION ANGLAISE

électriques peuvent être éteintes, et leur absence de danger en cas de dégagements abondants de gaz, les rendent à certains points de vue plus sûres que les lampes de sûreté, et c'est à bon droit qu'on les considère comme étant le moyen le plus sûr d'éclairage dans les fabriques d'explosifs. Elles ne peuvent toutefois suffire, parce qu'elles ont l'inconvénient de ne pouvoir servir d'indicateurs de grisou, et pour cette raison elles ne peuvent être employées sous la forme portative par les surveillants dans les mines à grisou, bien qu'elles donnent une excellente lumière et contribuent ainsi à diminuer les accidents. Les câbles doivent être placés dans de solides enveloppes de métal, soigneusement mises à la terre ; en aucun cas ces câbles ne doivent être soumis à une tension mécanique ou employés pour supporter .les lampes. Les commutateurs et les coupe-circuits doivent être placés dans des boîtes étanches, comme il a été dit plus haut. TIRAGE DES COUPS DE MINE. — L'ensemble des dépositions faites devant la Commission tend à faire prescrire l'allumage par l'électricité de tous les coups de mines dans les mines où s'applique 1' « Explosives in Coal Mines Order », et nous pensons que ce système est déjà adopté dans la majorité des mines de cette catégorie. Les ordonnances réglant l'usage des explosifs autorisés ont prévu que le mode d'allumage à adopter doit être l'allumage électrique ou tout autre moyen donnant une sécurité équivalente en ce qui concerne l'inflammation du gaz ou des poussières. Il reste à voir toutefois comment les diverses méthodes d'allumage électrique remplissent ces conditions. Deux systèmes sont, en général, employés : 1° Machines magnéto-électriques à haute tension. —Une petite alternatrice sert à produire un courant qui passe à travers l'amorce et la composition fusante; le

DE L'ÉLECTRICITÉ

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mouvement est communiqué à la dynamo par une poignée. 2° Machines magnéto-électriques ou accumulateurs à basse tension. — Ce système repose sur réchauffement d'un mince fil métallique soudé aux deux extrémités des conducteurs de l'amorce, ce qui permet d'employer un courant produit par une magnéto ou par des accumulateurs. Cette méthode présente un grand avantage sur la première, en ce que chaque amorce peut être essayée avant l'emploi afin de vérifier si le courant passe. Il y a deux dangers à craindre avec ces modes d'allumage : 1° L'inflammation du grisou par une étincelle, soit dans la machine magnéto-électrique, soit entre des conducteurs nus, quand ils sont rapprochés. Pour se protéger contre ce danger, les machines à haute tension doivent être enveloppées dans des boites étanches, et les conducteurs de l'amorce doivent être disposés de manière qu'une étincelle ne puisse jaillir entre eux. 2° V'explosion prématurée du coup. — Presque tous les accidents survenus avec l'allumage électrique sont dus à cette seconde cause. Si le câble était d'abord fixé à l'amorce et s'il n'était relié à l'appareil de mise de feu que quand l'agent chargé de l'allumage est prêt, on ne voit guère comment un accident de cette nature pourrait arriver. On peut, en outre, par précaution, munir toutes les machines magnéto-électriques et les batteries d'accumulateurs de poignées, de clefs ou de chevilles qui soient amovibles et qui restent toujours entre les mains du boute-feu. Il nous a été proposé, comme moyen d'aider à retrouver les coups ratés, de recouvrir les détonateurs et leurs conducteurs d'une peinture blanche ou claire, de manière a les rendre aisément visibles quand ils tombent dans les débris; et, sans doute, si cette précaution était prise, les coups ratés seraient plus facilement retrouvés. On doit