Annales des Mines (1904, série 10, volume 6)
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REVUE DES ACCIDENTS D' APPAREILS A VAPEUR
montre que le corps cylindrique a dû avoir à l'origine une trajectoire très montante; seulement la cheminée était tombée en avant.
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1° Sur les chemins de fer français, 6 ruptures de ciel de foyer : dans 5 cas (*), l'avarie s'est produite par rabattement autour du bord supérieur de la plaque tubulaire ; la
FIG .
17. — État du foyer après l'accident. Coupe longitudinale par ab 1 de la fig. 18. — Echelle — • — (Sur cette figure et sur les deux sui-
vantes, la forme primitive de la pièce a été indiquée en pointillé.)
Revenons à la boîte à feu. Son état après l'explosion est représenté par les fig. 17, 18 et 18 bis, en même temps, que par la fig. 13. On voit que le ciel du foyer s'était écrasé en grand. Les poutrelles s'étaient abattues en tournant autour de leur extrémité AI, le bord supérieur de la plaque tubulaire formant charnière. C'est, comme on sait, le mode le plus fréquent des écrasements de ciel. Notre étude de 1887 a mentionné :
FIG. 18.
— Coupe transversale par cd de la fig.
17.
2° Sur les chemins de fer belges, 4 affaissements ou ruptures de ciel, au sujet desquels les détails manquent pour dire comment s'est déplacée la partie rompue ; 3° En Hollande, une seule explosion de locomotive (**); elle a consisté dans un écrasement du ciel du foyer, dont les poutrelles, cessant d'être efficacement supportées à l'arrière, se sont rabattues sur la tôle tubulaire; 4° En Grande-Bretagne, 3 écrasements de ciel, tous
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(*) Accidents des 4 mars 1849, avril 1867, 1« décembre 1887. (**) Accident du 31 mars 1868.
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novembre
1862, 28
février et