Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1904, série 10, volume 6)

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trois par rotation autour de l'arête supérieure de la plaque à tubes (*). La fig. 17 montre que la rupture horizontale, à l'opposé de la charnière, était située dans la tôle verticale M Elle occupait une ligne sinueuse située entre les extrémités des poutrelles et la rangée supérieure d'entre toises, dont elle était distante, suivant les points, de 20 à 35 mm. Cette rupture horizontale ne s'étendait pas sur la totalité de la 1 FIG . 18 bis. — Coupe trans, versale du ciel déformé, par largeur du foyer ; son étendue ef àelafig. 18. était de 43 cm, distance entre les bords extérieurs de l'avantdernière poutrelle, côté droit, et de l'avant-dernière poutrelle, côté gauche. A partir de chacun de ces points, la déchirure avait pris une direction oblique et gagné les joues latérales. Elle s'y était propagée en suivant partiellement les deux rangées supérieures d'entretoises. On remarquera la manière dont la tôle de la face R se trouvait repliée dans la région de la rupture horizontale. Six entretoises de la rangée supérieure s'étaient incurvées comme l'indique le dessin. Les cassures ont paru fraîches. Toutefois l'une des lèvres de la cassure horizontale, celle attenante au ciel, était amincie en un biseau appliqué contre les extrémités des poutrelles, dont il moulait pour ainsi dire les saillies. On a admis que la différence d'aspect entre cette lèvre et l'autre pouvait tenir à ce que, dans le rabattement, cette partie avait subi une sorte de raclage sur la grille. Le bouchon fusible était intact et en bon état. Les tôles du foyer et les tubes étaient recouverts d'une mince (*) Accidents des 22 mai 1814, 28 mars 1876 et 26 décembre 1881.

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couche détartre sur presque toute leur surface. Le tartre était très adhérent sur les têtes de rivets de la partie du ciel restées en place près des angles supérieurs de la face -il. Les seules parties décapées étaient celles qui s'étaient trouvées pliées ou tordues par l'explosion. On a découpé trois éprouvettes de traction, non dans la tôle de cuivre de la face R, mais dans celle qui formait le ciel et les faces latérales. L'éprouvette n° 1 a été prélevée sur le ciel, le long de la dernière poutrelle du côté droit, les numéros 2 et 3 verticalement sur la face latérale du même côté. Les résultats ont été :

CIEL

1 19,7 23.7 20

n°

FACE

LATÉRALE

2 11,7 21,6 34,5

n°

n° 3 9,8 21,3 40

On voit que les chiffres relatifs au ciel diffèrent fortement de ceux correspondant à la face latérale ; il faut tenir compte, toutefois, de ce que l'éprouvette du ciel est particulièrement voisine des déchirures; en outre, elle est orientée en travers de la feuille de cuivre, tandis que les éprouvettes 2 et 3 sont en long. La séparation de la boîte à feu et du corps cylindrique s'est faite suivant la rivure circulaire qui assemblait ces deux parties. La rupture passe par les trous de rivets, c'est-à-dire par la ligne de moindre résistance naturelle. Elle est, sur presque toute la circonférence, située dans la tôle enveloppée, celle du corps cylindrique. Il s'agit, ainsi que nous l'avons dit, d'un corps de chaudière qui datait de vingt-deux ans et avait pu être particulièrement fatigué au cours de son service. Deux éprouvettes de traction ont été prélevées dans cette tôle : l'une, suivant le sens principal du laminage, c'est-à-dire perpendiculaire-