Annales des Mines (1904, série 10, volume 6)
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REVUE DES ACCIDENTS D'APPAREILS A VAPEUR
REVUE DES ACCIDENTS D'APPAREILS A VAPEUR
ment aux génératrices du cylindre (éprouvette n° 5, fig. 19), a montré une résistance à la rupture de 31 kg/ mm2 , avec allongement de 4 p. 100 sur
- 200 mm ; la rupture s'est d'ailleurs faite
i en dehors des repères, dans une paille. I L'autre éprouvette, orientée en travers ! du laminage principal et parallèlement aux génératrices du cylindre, c'est-àI dire dans le sens qui nous intéresse spécialement (éprouvette n° 4), a donné les faibles chiffres que voici :
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oV
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spouv.ttoFf
_Q _ F
19
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D'
pement de la virole d'arrière du corps cylindrique.
Résistance à la rupture (kg/mm 2 ) . . Allongement (p. 100, sur 200 mm).
26,3 1,25
Un lambeau «, correspondant à la partie supérieure du bord de la virole et mesurant 80 cm de développement smvan
^ ^ a circonférence, s'est trouvé détaché du reste, mais vraisemblablement après coup, par l'effet du choc ^ i j q d i projectile a toucon re e so uan e
ché terre pour la première fois, car c'est aux environs du point de chute qu'on a retrouvé ce lambeau, brisé en deux pièces. Les tubes à fumée se sont arrachés de la plaque tubulaire du foyer et ont été emportés avec le corps cylindrique. Quatre seulement d'entre eux, qui étaient raboutés, ont laissé un tronçon de 10 à 15 cm de longueur adhérent à la plaque. Celle-ci était déformée, comme le montrent les fig. 13 et 17. Les tubes de la partie supérieure du faisceau se sont trouvés repliés à leur extrémité, comme on le voit sur la fig. 15, mais probablement par l'effet de la première chute sur le sol. L'explosion étant survenue à la suite d'un stationnement plus long que de coutume (occasionné peut-être par un
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mauvais fonctionnement du mécanisme), alors que la machine, partie de l'origine de la ligne sous forte pression, n'avait pas encore abordé la partie dure du parcours, il est naturel de supposer qu'une élévation de pression est intervenue comme circonstance déterminante de la catastrophe. Toutefois rien ne démontre qu'il y ait eu, à cet instant, excès de pression proprement dit. On a parlé d'inexactitude du manomètre, mais sans preuve. Les soupapes étaient munies de bagues d'arrêt ; elles soufflaient au départ et rien n'indique qu'elles aient été calées. La fatigue préexistante et l'altération des tôles, résultat du surmenage imposé à la locomotive, peuvent avoir joué un rôle plus essentiel dans la genèse de cet accident.
Écrasement du foyer d'une chaudière Field. — Il s'est produit, en 1903, sur une petite locomotive à chaudière verticale Field, une avarie de foyer, dont les conséquences ont d'ailleurs été purement matérielles. L'appareil, de 15 m 2 de surface de chauffe, timbré à 10 kg, avait 20 ans de service. Le foyer, d'un mètre de diamètre, était relié à l'enveloppe par des entretoises ; un certain nombre d'entre elles se sont progressivement rompues et il y a eu, finalement, déchirure du foyer dans sa partie basse. La fig. 20 est prise sur la locomotive culbutée les roues en l'air : c'est ainsi qu'elle retomba après avoir bondi sous l'effet de la réaction. On voit la large plaie et la déformation de la tôle primitivement cylindrique, ainsi que l'extrémité des tubes Field rejetés tous d'un même côté.
Accidents de détail. — Nous venons de passer en revue H accidents de locomotives, sur les 41 de notre liste. Ce sont ceux qui ont eu matériellement le plus d'ampleur ou qui, par leur nature, risquaient le plus d'avoir de très