Annales des Mines (1905, série 10, volume 7)
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ENQUÊTE SUR LE MODE DE FERMETURE DES CAGES
Ajoutons encore que, dans les houillères de ce département, toutes les cages sont munies de mains courantes, conformément aux recommandations de la circulaire ministérielle du 16 avril 1901. Arrondissement minéralogique de Saint-Étienne. —-Bassin de la Loire. — Dans la Loire, on trouve des cages, avec portes dans tous les puits de la Société des Houillères de Saint-Étienne, dans tous ceux, sauf un, de la Société des Mines de la Loire, dans tous ceux des mines de la ' Chazotte, dans les puits Couchoud, Saint-Antoine de la Péronnière, Pellissier des mines de Villebœuf, SaintLouis des houillères de Rive-de-Gier, Collenon des mines de la Haute-Cappe. Ces portes sont en tôle pleine ou en tôle perforée, à un ou deux vantaux ; elles sont posées sur des gonds ou clavetées, fermées par des verrous ou des crémones à mousquetons. Dans les autres puits des houillères de la Loire, les cages sont fermées soitpardes chaînes, tringles, ou des cerceaux d'arrêt de bennes. Ces cerceaux sont des tringles en forme d'U recourbées deux fois à angle droit et mobiles autour d'arcs horizontaux ; ces cerceaux sont arrêtés lorsqu'on les soulève par des butées fixes. Au puits Montmartre des mines de la Loire, où des portes n'ont pu être installées, on y a suppléé par des cerceaux d'arrêt de bennes et par des tringles. Ces dernières sont au nombre de deux dans le compartiment supérieur, qui est haut seulement de l m ,30, et de trois dans le compartiment inférieur, haut de l m ,80. Elles sont d'ailleurs assujetties de façon à ne pas être déplacées par le choc. Aux mines de Montrambert et de la Béraudière, on emploie soit les cerceaux d'arrêt, soit les chaînes ; ces dernières sont munies, du côté où elles doivent être détachées, d'un mousqueton à ressort.
SERVANT AU TRANSPORT DU PERSONNEL
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A Firminy et Roche-la-Molière, on emploie les barres rigides ou les chaînes de sûreté, et on les assujettit de façon à ne pas avoir à redouter l'influence des chocs. Il ressort de cet exposé que la plupart des cages des houillères de la Loire sont munies de portes. Cependant cette solution n'a pas été, dans certains cas, sans présenter d'assez sérieuses difficultés. Ainsi, au puits Pellissier des mines de Villebœuf, ona dû installer desportes convexes pour que les taquets d'arrêt aient, pendant les manœuvres de la cage au jour, leur libre jet sur toute la hauteur qui sépare le plancher et le plafond d'un étage. Dans la Loire, toutes les cages sont, comme dans Saôneet-Loire, munies de mains courantes.
Arrondissement minéralogique de Clermont. — Bassins du Puy-de-Dôme, du Cantal et de la Haute-Loire. — Dans les bassins précités, la fermeture des cages a lieu au moyen de tringles ou de chaînes disposées de façon à être garanties contre les chocs brusques. Une seule mine, d'ailleurs arrêtée aujourd'hui, celle de Bouxhors, possédait des cages munies de portes. Généralement les ouvriers ont des mains courantes à leur disposition. Arrondissement minéralogique de Toulouse. — Bassins de l'Aveyron et du Tarn. — Dans les houillères du bassin de Carmaux, la fermeture des cages a lieu au moyen d'une simple tringle placée à hauteur d'appui. Dans les mines de l'Aveyron, on a recours à une chaîne . Aucune mesure n'est prise pour que les tringles ne sortent pas de leur logement, et que les chaînes ne se décrochent pas. Il ne semble pas non plus y avoir des mains courantes.