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THÉORIE DES MOTEURS A GAZ ET, A PÉTROLE

Enfin

THÉORIE DES MOTEURS A GAZ ET A PÉTROLE

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températures atteintes sont moins élevées et par suite les pertes par les parois sont plus faibles ; le rendement est amélioré.

Par suite

2°

CAS GÉNÉRAL.

Or: M 2 = M, + (c-C) (T 2 -T,) OU : M 2 = M, -f (c - c') T,(^-' - 1) ;

donc : et

Remarquons qu'en général (c — c') Tj est négligeable devant M t , de sorte que l'on a sensiblement :

L'avantage d'une grande compression est ainsi mis en évidence. Si nous reprenons la formule exacte, on voit qu'il y a avantage à augmenter Mj, c'est-à-dire à augmenter le dosage. Cette conclusion est en contradiction avec les résultats d'expériences qui montrent que le rendement est amélioré par les faibles dosages. Cette contradiction s'explique par les divergences entre les moteurs réels et les conditions théoriques que nous avons supposées. En effet, nous avons admis qu'il n'y avait pas de pertes par les parois. Or, en réalité, dans les moteurs pratiques, les pertes parles parois sont considérables, elles atteignent et dépassent 50 p. 100 du pouvoir calorique. On s'explique facilement qu'avec un faible dosage les

15. Nous avons supposé, dans le cas précédent, que le volume des gaz au commencement de l'échappement était le même qu'à la fin de l'admission; or les gaz brûlés ont une pression supérieure à la pression atmosphérique quand ils ont repris le volume primitif, et il y a évidemment avantage théorique à pousser la détente jusqu'à la pression atmosphérique. _ On sait qu'il existe des moteurs travaillant suivant ce dernier type. Ils fonctionnent de la façon suivante : L'admission est arrêtée en A. avant la fin de la Fio. 3. course du piston. Les gaz sont détendus pendant la dernière partie de la course en suivant la courbe Aa, puis pendant la compression suivant une courbe aB qui se rapproche de aA dans sa première partie (qui est exactement cette courbe, si les parois sont réfractaires). La combustion se produit ensuite, puis la détente jusqu'à la fin de la course du piston. 16. Nous étudierons le cas général suivant : Nous imaginerons que les parois ne sont plus réfractaires et que, pendant une cylindrée, les gaz reçoivent de l'extérieur une quantité de chaleur q' positive ou négative.