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EMPREINTES VÉGÉTALES DE LA FORMATION

Ettingshausen (sp.) (*), s'il ne présentait un caractère particulier qui s'oppose à l'assimilation : je veux parler de la présence de pinnules le long du rachis principal, attachées directement sur lui et reliant les unes aux autres les bases des pennes de dernier ordre, ainsi que cela a lieu, par exemple, chez les Callipteris permiens. Cette décurrence des pennes latérales n'existe chez aucune des espèces fossiles du genre Gleichenia qui ont été jusqu'à présent décrites, non plus que chez les espèces vivantes à ramification pennée ; mais elle se montre sur une Fougère du Sénonien d'Aix-la-Chapelle, que Debey et von Ettingshausen ont désignée sous le nom de Pteridoleimma Hâidingeri(**), et qui malheureusement n'est représentée que par un très petit fragment, appartenant à l'extrémité d'une penne ou d'une fronde : il est formé d'un axe médian garni de petites pinnules aiguës, légèrement falciformes, sur lequel viennent s'attacher latéralement des pennes de dernier ordre simplement pinnées ou même seulement pinnatifides, les pinnules qu'elles portent étant soudées entre elles à leur base parfois jusqu'à près du tiers de leur hauteur. L'échantillon représenté sur la fig. 6 de la Pl. VII en diffère par ses pinnules un peu plus grandes, moins arquées en avant, moins aiguës à leur sommet, et généralement libres jusqu'à leur base, différences qui sont de nature à faire hésiter sur l'identification spécifique. Cependant, si l'on remarque que, vers l'extrémité des pennes latérales de l'échantillon que je figure, les pinnules, en même temps qu'elles se rapetissent, s'arquent davantage en avant, deviennent plus aiguës et se soudent légèrement entre elles à leur base, on est amené à penser que les différences que je viens d'indiquer pour(*) H. Debey u. C. von Ettingshausen, loc. cit., pl. I, fig. 1 -3. — Heer, Flora fossilis arctica, 111, 2, pl. XI, fig. I, 2 : VI, 2. Abth., pl. XLIV. fig. I. (**) H. Debey u. C. von Ettingshausen, loc. cil,, p. 228, pl. VI, fig. 10.

CHARBONNEUSE SUPRACRÉTACÉE

DES BALKANS

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raient bien tenir simplement à ce que les deux échantillons considérés proviennent de régions différentes de la fronde, et il semble que la terminaison de penne figurée par Debey et von Ettingshausen trouverait assez naturellement sa place sur le prolongement de l'axe delà penne recueillie par M. de Launay. L'identité spécifique me parait donc non seulement possible, mais encore assez vraisemblable; toutefois, on ne saurait arriver à une certitude dans aucun sens, et je dois en conséquence me borner à un simple rapprochement. L'échantillon doit, d'ailleurs, dans l'ignorance oit l'on est des affinités génériques, être classé comme Pecopteris, le nom de Pteridoleimma, synonyme, en fait, du vieux, nom générique de Filicites, ne pouvant être conservé. On ne voit malheureusement sur cet échantillon aucun détail de nervation, la nervure médiane, légèrement arquée en avant et se suivant jusqu'au sommet des pinnules, y étant seule visible, et encore ne l'étant pas sur toutes les pinnules. Il en est de même, au surplus, chez le Pteridoleimma Haidingeri, et peut-être y a-t-il encore, dans eette invisibilité des nervures latérales commune à l'un et à l'autre échantillon et vraisemblablement imputable à la consistance plus ou moins coriace du limbe, un indice en faveur de l'identité. Ce fragment de penne a été recueilli à Seltsi Izvor, près de Seltsi, et ne peut que faire souhaiter la recherche en ce même point d'autres spécimens de la même espèce. PECOPTERIS

sp.

(Pl. VII, fig. 2, 3.)

Je représente sur les fig. 2 et 3 delà Pl. VII, bien qu'ils soient très incomplets et imparfaitement conservés,