Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1905, série 10, volume 7)

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NOTE

SDR UNE

CHAUDIÈRE

DE

LOCOMOTIVE

L'appareil se compose, ainsi que ceux des torpilleurs, de coffres cylindriques réunis par des tubes vaporisateurs et des tubes de retour d'eau (Voir Pl. VIII, fig. 1,2,3,4). Il n'y a que deux coffres, dont les axes longitudinaux sont situés dans le plan vertical de symétrie de la locomotive. Ces coffres sont solidement rattachés l'un à l'autre par trois cuissards. Celui du haut, AA, porte le dôme de vapeur et contient de l'eau et de la vapeur. Celui du bas, BB, ne renferme que de l'eau. Il est plus court que l'autre de toute la longueur du foyer : il est raccordé par des tuyaux de retour d'eau RjR, à un cadre CC creux limitant le foyer, servant de collecteur, et portant à l'arrière deux autres tuyaux de retour d'eau R9R9 partant du coffre supérieur. De ce cadre s'élèvent des tubes vaporisateurs VjV, juxtaposés, aboutissant au coffre supérieur et formant les parois longitudinales du foyer. Ces tubes, de 0",085 de diamètre, sont en acier, afin de résister aux coups de feu. Ils avaient été primitivement faits en cuivre rouge, dont la conductibilité pour la chaleur est plus élevée ; niais, comme la résistance de ce métal diminue beaucoup avec la température, on dut les remplacer par des tubes en acier, qui se sont bien comportés. Des briques réfractaires remplissent k l'avant et k l'arrière, ainsi qu'au voisinage du coffre supérieur, les vides laissés entre les tubes. Les faces longitudinales ff du foyer sont situées dans le prolongement des lianes de la chaudière M , faits aussi avec des tubes k eau se touchant presque et dudgeonnés sur les deux coffres. Ainsi se trouvent formés : 1° A l'arrière, entre le coffre supérieur, la grille et les cloisons en tubes k eau, la boite k feu ; 2° Au milieu, entre les coffres supérieur et inférieur et les cloisons ii en tubes k eau des flancs, le carneau des

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A TUBES A EAU

produits de la combustion renfermant le faisceau tabulaire et conduisant k la boite k fumée, solidement rattachée aux coffres et au bâti de la machine. Des tôles tt appliquées contre les faces du foyer et les flancs de la chaudière et fixées soit sur le cadre creux CC et le coffre supérieur AA, soit sur les deux coffres, empêchent les rentrées d'air. Des tôles s s plus épaisses, plaquées contre les faces avant et arrière du foyer, forment support de chaudière k dilatation sur les longerons de la machine et empêchent les rentrées d'air. Le faisceau tubulaire se compose de tubes k eau vaporisateurs V 2 convenablement cintrés et dudgeonnés sur les deux coffres. Les premières rangées de tubes du côté du foyer, primitivement en cuivre, ont été remplacées par des tubes en acier. Les intervalles entre les tubes les plus éloignés de l'axe ont été remplis par des tubes de 0 m ,046, de façon k former une cloison d'eau continue. Il est facile, en donnant k l'appareil des dimensions convenables, d'arriver aux mêmes surfaces de grille et de chauffe qu'avec une chaudière ordinaire; le poids, en ordre de marche, peut même, avec des dispositions spéciales, être inférieur. Dans le cas de la machine 3003, il y avait intérêt à l'augmenter. Le poids k vide est plus petit, et la capacité plus grande que pour les machines du même type. Le centre de gravité reste k peu près k la même hauteur. Le tableau ci-dessous donne les principales dimensions des chaudières avec tubes k fumée des machines 3001 et 3002, théoriquement de même puissance que celle de la machine 3003, et, en regard, les dimensions delà chaudière avec tubes k eau.

Tome Vil, 1903.

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