Annales des Mines (1905, série 10, volume 7)
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l'aide d'un trépan, de largeur égale au rayon des derniers tubes ; on agrandit ensuite le trou, comme l'indique le croquis ci-j oint (fig. 6), en ménageant dans l'argile un ressaut ab destiné à servir de point d'appui au tube de fermeture ; les tubes employés sont Tube Jiermëtiû-ue . il ' , toujours des tubes hermétiques, soudés ou sans soudure, d'une épaisseur variant entre 5 et 10 millimètres ; l'extrémité de la colonne est constituée par un sabot très résistant, qu'on fait pénétrer d'une profondeur moyenne de 8 à 9 mètres dans le banc d 'argile : une série d'oscillations verticales, dont l'amplitude peut atteindre 2 à 3 mètres, assurent la verticalité de toute la colonne. On introduit ensuite entre les t<-1Des et les parois du trou une certaine quantité de terre glaise, mêlée de cendres et de produits divers (*), et on laisse reposer le tout pendant un intervalle de deux à trois jours; on termine par l'épuisement de l'eau qui remplit encore le trou de sonde. — Il reste à vérifier l'efficacité de la fermeture. La continuation de la venue d'eau peut n'être pas un indice d'insuccès, le fait pouvant prouver simplement l'existence d'une deuxième nappe à un niveau inférieur, plus ou moins rapproché. Il suffit, pour trancher la question, de répandre un peu de fuchsine, entre le tubage et les parois du trou, et d'examiner si l'eau se trouve colorée à l'intérieur de la sonde. FIG.
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6. - Fermeture de l 'eau.
(*) On a essayé l'emploi de graines de lin ou de haricots gonflant en présence de l'eau et formant ainsi joint étanche.
A défaut d'argile, on choisit comme banc de fermeture des couches de grès plus ou moins compact. On creuse dans cette assise un trou de forme légèrement conique, résultat très facile à atteindre en se servant constamment du même outil, sans le ramener au jour pour l'aiguiser ou le repasser. On introduit ensuite la colonne de tubes hermétiques à laquelle on imprime une série d'oscillations verticales et de mouvements de rotation. Le sabot inférieur pénètre dans le trou, broie la pierre en morceaux et bouche tous les interstices ; il faut avoir soin d'éviter les secousses verticales trop violentes, capables de provoquer des fissures dans le banc de fermeture. On termine ensuite comme dans le cas de la couche d'argile. L'emploi de ciment pour produire l'étanchéité n'a pas donné jusqu'ici de résultats satisfaisants; l'insuccès des •expériences paraît tenir à la qualité défectueuse du ciment utilisé. Nous citerons enfin le cas où les deux nappes aquifère et pétrolifère ne sont séparées l'une de l'autre que par des assises imperméables d'une puissance très réduite : l'application des méthodes précédentes est dès lors impossible, et l'on se trouve obligé de créer dans le sondage un niveau imperméable artificiel. On se rapproche le plus possible de la couche pétrolifère, et l'on fore une cavité à l'aide d'un trépan excentrique de grande dimension. On remplit le tout de terre glaise, mêlée d'étoupes, pour mieux assurer l'étanchéité, et l'on bat avec un trépan' de largeur réduite ; on introduit ensuite la colonne hermétique. L'épuisement du pétrole se fait à l'aide de récipients k clapets, très analogues aux cuillers ordinaires de sondage : leur longueur est de 12 mètres, et le poids du pétrole remonté à chaque manœuvre atteint, pour les sondages k grand diamètre, 5 k 600 kilogrammes. La