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NOTE SUR LE DISTRICT CUPRIFERE DE WALLAROO

santé, de dépôts de minerai. Ces dépôts, que l'on désigne sous le nom de «wallows», sont de deux sortes: les branchements et les amas (voir Pl. XVII, fig. 3 et 4). Les branchements se présentent aussi bien au toit qu'au mur, et y pénètrent assez avant ; ils ont la forme irrégulière, incertaine, d'une infiltration, et se terminent en pointe de tous les côtés. Les amas se trouvent à peu près uniquement au mur : ils doivent leur existence à une modification brusque delà pente de celui-ci ; ils ne peuvent guère passer inaperçus, tandis que les branchements ne sont le plus souvent rattachés au filon que par un mince filet de quartz qu'il faut de l'attention et de l'habitude pour ne pas négliger. Le minerai de ces « wallows » est en général meilleur que celui de la partie correspondante du filon ; quelquefois même il est très riche ; on y rencontre par exemple souvent de la bornite, alors qu'il n'y en a pas entre les épontes ; et le tonnage peut s'en élever à plusieurs centaines de tonnes. Venue amphibofique. — En outre de la venue acide minéralisée, le porphyre renferme une venue basique stérile. Il a déjà été question des enduits amphiboliques sur les faces des plans de rupture; ces plans sont parfois parallèles et fort rapprochés; en certaines régions du gisement ils se pénètrent et se confondent si bien qu il y a une véritable imprégnation de la roche acide par les éléments basiques. Enfin les roches vertes se sont isolées en dykes qui atteignent jusqu'à l m ,20 et l m ,50 de puissance. Ces dykes sont en général parallèles aux filons cuprifères ou peu inclinés sur eux, les recoupant sous des angles très aigus en direction comme en inclinaison. Us sont remplis de roche peu dure, facile à travailler, découpée en blocs qui se détachent aisément, souvent fibreuse et de couleur vert jaunâtre, la « roche de bois » des

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mineurs, d'autres fois schisteuse et noire, avec de gros cristaux verts, ou serpentineuse, ou stéatiteuse, très décomposable et se désagrégeant rapidement à l'air, parfois' entièrement transformée en une masse argileuse. Quelques-uns d'entre eux courent à très petite distance d'un filon ou même restent collés contre une éponte sur de grandes longueurs, d'abord au mur, par exemple, puis au toit. On peut alors les utiliser pour des percements en raison de leur bien moindre dureté, mais ils constituent aussi, s'ils sont au toit, une gêne et un danger pour l'exploitation, parce qu'ils forment des masses peu solides. Ils sont appelés par les mineurs «filons de iluken ». — Le terme « Iluken », ou « llucan », ou « flooggen », désigne proprement les parties argileuses, les salbandes en particulier, des filons métalliques; il s'applique par extension aient ce qui se trouve d'exceptionnellement tendre au sein d'une roche dure. — Ils ne sont pour ainsi dire pas du tout minéralisés; c'est à peine s'il s'y rencontre de loin en loin quelques rares mouches de chalcopyrite ou de bornite. Il est impossible de se rendre compte des relations que cette venue basique peut avoir avec la minéralisation des filons de quartz, parce que les exploitants ne prêtent pas la moindre attention à ce qui n'est pas minerai et ne reportent pas sur les plans de mine ce qui ne leur semble pas d'une utilité immédiate. On peut seulement constater que les dykes de roche verte sont postérieurs aux filons cuprifères, puisqu'ils sont souvent déviés par eux et parfois les recoupent nettement. Eaux souterraines. —■ 11 est intéressant de noter que les eaux des mines de Moonta sont salées et possèdent à peu près la saveur et la densité de l'eau de mer. Y a-t-il des infiltrations venant du golfe, si proche ? Peut-être. Mais l'explication est insuffisante s'il faut rapprocher du fait