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NOTE SUR LE DISTRICT CUPRIFÈRE DE WALLAROO

NOTE SUR LE DISTRICT CUPRIFÈRE DE WALLAROO

n'y a pas d'analyses systématiques et régulières, ni à l'entrée, ni à la sortie. Les résidus des cribles filtrants ont une teneur de 0,8 à 0,9 p. 100; ils sont mis en tas pour subir ultérieurement le traitement par lixiviation au moyen des eaux salées de la mine, ou de l'eau de mer refoulée par des pompes. Les résidus des tables Wilfley tiennent encore près de 2 p. 100; ils sont traités par des liqueurs sulfuriques. L'appareil original et intéressant de la préparation mécanique est le crible filtrant continu. Il est d'un type spécial et purement australien. Il a été inventé et peu à peu perfectionné par M. Hancock, directeur en retraite de la grande Compagnie de Wallaroo et Moonta. Il consiste en une longue caisse plate — le modèle ordinaire mesure 6 mètres de longueur sur 0m ,80 de large et 0m ,20 de profondeur — dont le fond est formé par le tamis, suspendue horizontalement, sauf une légère pente dans le sens de la longueur, dans une autre caisse plus large et beaucoup plus profonde, remplie d'eau. Au moyen de mécanismes placés au niveau du sol, sous cette dernière caisse, le tamis reçoit des secousses longitudinales, accompagnées de petits déplacements verticaux. L'eau arrive dans la caisse fixe par des orifices ménagés dans ses parois longitudinales, un peu au-dessous de la face inférieure du tamis, et ces orifices sont munis d'un clapet de fermeture simplement constitué par une lame de caoutchouc fixée par son bord supérieur : le mouvement descendant du tamis provoque l'application du caoutchouc et ferme l'arrivée d'eau, le contraire se produit avec le mouvement ascendant, de sorte que, l'eau arrivant avec une certaine pression, il y a à peu près constamment un courant vertical sous le tamis. Au-dessous de celui-ci) sur lequel est disposée comme toujours une couche de petits galets lourds, maintenus pardes baguettes de bois, la caisse fixe est divisée en compartiments par des cloi-

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sons en tôle, mobiles chacune autour d'un axe horizontal passant par la moitié de sa hauteur à peu près, de manière qu'un compartiment donné peut correspondre à volonté à une plus ou moins grande longueur de tamis, c'est-à-dire donner un produit plus ou moins enrichi. Les concentrés s'écoulent par de larges orifices au bas de l'appareil, tandis que les résidus sont peu à peu rejetés, par-dessus une tôle inclinée placée à l'extrémité du tamis, dans une trémie d'évacuation. Ce crible peut passer en vingt-quatre heures 250 tonnes de minerai broyé au tamis de 20 mailles, soit à 1 millimètre environ. Il nécessite 4 à 5 chevaux de force. Il peut ne consommer qu'une très faible quantité d'eau, celle qui s'évapore et celle qui se perd par les fuites. Le nombre des secousses est de 170 à 180 par minute. Il peut servir par simple changement de tamis à la concentraiion de grosseurs différentes, jusqu'aux fortes grenailles de 10 millimètres. Son prix de revient est de 8.000 francs en chiffres ronds. Il est exclusivement employé à Moonta et à Wallaroo, et très répandu à Broken

m.

Pour que son fonctionnement soit tout à fait satisfaisant, il convient de ne pas y laisser entrer, avec les sables à traiter, les boues fines en suspension dans l'eau. On emploie pour cela un séparateur également australien. C'est un tore dont la section est un V à sommet arrondi, tournant autour de son axe vertical. Le bord extérieur est un peu surélevé. Les matières venant du broyage arrivent avec le courant d'eau dans cet appareil. L'eau chargée de boues fines se déverse par-dessus le bord intérieur et s'en va aux spitzkasten, tandis que, sous l'action combinée de la pesanteur et de la force centrifuge, les sables tombant au fond sont appliqués contre la paroi externe et, vers la fin de la révolution, remontent le long d'une lame de tôle fixe convenablement disposée,