Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1905, série 10, volume 7)

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NOTE SUR LE DISTRICT CUPRIFÈRE DE WALLAROO

NOTE SUR LE DISTRICT CUPRIFÈRE DE WALLAROO

pour se déverser par-dessus le bord extérieur dans le canal d'alimentation du crible. Il suffit, par poste, pour le service du crible Hancock, d'un laveur — qui peut faire fonction en même temps de chef d'atelier pour une petite laverie — et de deux aides, l'un pour l'enlèvement des concentrés, l'autre pour

tonnage diminue. C'est que le gisement s'épuise. Le puitsle plus profond a atteint environ 800 mètres suivant la pente du filon ; avant cette profondeur, celui-ci s'est trouvé trop peu minéralisé ; on a laissé noyer les plus bas niveaux et on ne fait plus de reconnaissances dans les autres; les limites en direction semblent bien avoir été atteintes partout. Du reste, la plus grande partie de la mine est livrée aux « tributers », ces glaneurs de minerai, et ils recherchent surtout les branchements et les amas dans les épontes.

celui des résidus. Résultats. — Le district de Moonta a produit depuis l'origine environ trois millions de tonnes de minerai de cuivre, soit à peu près 120.000 tonnes de métal. Sur ce chiffre, au moins 100.000 tonnes doivent être portées au crédit de la concession dite « Moonta mines », appartenant à la « Wallaroo and Moonta Mining and Smelting Company », d'Adélaïde. Cette concession couvre toute la partie centrale, vraiment minéralisée et productive, du district. Autrefois, dans les premières années, quelques autres concessions adjacentes ont donné des minerais riches, sinon très abondants ; aujourd'hui elles ne fournissent plus qu'un appoint insignifiant, pas même 5.000 tonnes par an, en moyenne, depuis vingt-cinq ans. De temps à autre il y a une reprise ; ainsi deux d'entre elles sont actuellement travaillées depuis cinq ans ; elles produisent une moyenne de 12.000 tonnes de minerai par an. Il a été extrait, en 1903, de la concession de Moonta, 61.000 tonnes de minerai, qui ont donné d'abord 10.400 tonnes de bon à fondre et finalement 1.772 tonnes de cuivre pur. C'est un rendement effectif de 2,89 p. 100. Les pertes dans la préparation mécanique et à la fusion pouvant être estimées à 35 p. 100 de la teneur primitive, celle-ci est de 4,5 p. 100. Il est à remarquer que les 30 p. 100 perdus à la concentration sont récupérés en partie par le traitement des résidus par la voie humide. Le minerai retiré actuellement de la mine de Moonta est moins riche que celui que l'on en extrayait autrefois, et le

WALLAROO. L'aspect extérieur du pays est le même à Wallaroo qu'à Moonta, mais le sous-sol est différent. Il est constitué ici par des schistes anciens gris noirâtre, de dureté moyenne, redressés contre le massif porphyrique de Moonta. La ligne de contact n'est pas connue, car le manteau de calcaires, plus épais du reste qu'à Moonta, recouvre tout. On ne connaît à Wallaroo qu'un grand filon quartzeux, de direction Est-Ouest, qui recoupe les schistes. Il est puissant et à peu près vertical. Il renferme le cuivre à l'état de chalcopyrite. Il diffère des filons de Moonta en ce que la zone minéralisée s'y allonge en direction à mesure que l'on s'enfonce. Le minerai qu'il fournit est très siliceux et très pur : en dehors de la chalcopyrite, on n'y trouve que de la pyrite de fer avec un petit peu de mispickel et de cobaltine. Quelques jours avant mon arrivée dans le pays, un incendie avait éclaté dans le puits principal, détruit les boisages, le chevalement extérieur, la tige de la pompe d'épuisement, et endommagé assez gravement la salle de la machine d'extraction. La mine, envahie par des fumées