Annales des Mines (1905, série 10, volume 7)
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POUR LES ANNEES 1898 A 1903
STATISTIQUE DES ACCIDENTS DE GRISOU
616
_ DÉPARTEMENT DU
BASSIN DE VALENCIENNES.
617
PAS-DE-CALAIS.
5. - Concession ( f Drocourt. (Instituée par décret d<
DATE
SOMBRE
de
de l'acci-
dent
dent
tués
blessés
1
2
3
4
h
15
21 mars 1901
Fosse ii° 2
4
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L'ACCIDENT
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de 'DBIEI-a JD i. fond
en tonnes
6
7
1.772
Causes directes
OBSERVATIONS
Cutei
l'année
465.860
de l'accumulation de l'inflammation des gaz des gaz 8 Accumulation de grisou en couronne, tant au front d'avancement qu'en traînées le long des voies, probablement par suite du drainage du gaz d'une veinule inexploitée située au toit de la couche.
9
indirecte*
11
10
Allumage Imprudente dé f e c t u eux et inobservation d'un coup des règlements et des de mine au moyen de ordres donnés. deux mèches au lieu d'une, la seconde enflammée directement au moyen des étincelles crachées par là première, seule allumée au pistolet de sûreté.
6. — Concession
L'uvident s'est produit dans un plan incliné en élargissement de la veine n« 4, au niveau de 003 mètres, u moment de l'allumage d'un coup de mine. La veine est franchement grisouteuse. Le chantier avait rie inspecté au point de vue du grisou avant l'allumage. L'enquête a conduit à admettre, à cause ' de Ea longueur de propagation de la flamhée des deux côtés de son origine, que le gaz, provenant vraim «mMablemcnt d'une veinule de 0 ,3ô inexploitée, située à 12 mètres au-dessus du toit de la couche n" 4, était drainé dans cette dernière par les fissures du toit, de manière à former une traînée de petites accunuliitions en couronne le long des galeries ; le remous provoqué dans l'atmosphère par l'ouverture d'une porte aura amené le grisou au contact des mèches qu'allumait le boute-feu. La flambée a eu pour cause directe l'imprudence du boute-feu, qui avait amorcé son coup de mine au »0T**n de 2 capsules munies chacune d'une mèche, et aurait allumé la seconde de celles-ci au moyen des étincelles crachées par la première, immédiatement retirée du pistolet dont il s'était servi pour elle seule. Le boute-feu et deux autres ouvriers qui travaillaient à une certaine distance ont succombé au bout de quelques jours à leurs blessures ; un 4* ouvrier a péri par l'asphyxie due aux gaz de la combustion. Un s* carrier a été assez grièvement brûlé, mais a pu guérir. A la suite de cet accident, l'installation sur la fosse n° 2 d'un nouveau ventilateur plus puissant a été
- «idée; de plus, l'attention des Compagnies houillères du Pas-de-Calais et du Nord a été appelée sur la
•wesiilé de proscrire l'emploi de la double mèche dans les mines grisouteuses.
Lens.
(Instituée par décret du I» janvier 1853.)
16
16 août 1898
Fosse n« 5
17
7 janv. 1901
Fosse n« 2
1
C1
7.764 2.925.561
Légère accumulation de gaz dans une taille montante, à la suite d'un chômage de 2 journées consécutives.
Lampe à feu nu.
, J^ ^°1 s'est produit à la rentrée du matin, dans une taille montante de la veine Amé, au niveau «U^mètres. Cette' taille formant cul-de-sac était aérée par un jet d'air comprimé amené par un tuyautage an nc ton" h Y,' ' liné. Le grisou s'est vraisemblablement accumulé par suite du chômage de 48 heures du anene 14 août et de la fête du 15 août. Il s'est enflammé à l'arrivée d'un ouvrier porteur d'une lampe qui a subi 15 jours d'incapacité de travail. leiae jjj, "avait pas antérieurement montré trace de grisou. A la suite de l'accident, la Compagnie ex1 mum e b„> J » ^ lampes de sûreté les ouvriers qui y travaillaient, et a prescrit d'y appliquer le rèerle-
8.320 2.9Ô5.837
Légère accumulation de gaz dans un montage en cul-de-sac aéré par diffusion.
Lampe à feu nu.
m ? l produite à la rentrée du lundi matin, à l'avancement d'un montage au ferme en percement art er en v lin ^iTé' j" ' allée de la veine Beaumont, au niveau de 220 mètres. Le grisou s'est enflammé à . d un ouvrier, porteur d'une lampe à feu nu, qui a subi 8 jours d'incapacité de travail. 116 eaumon irue/S en ^Va t n'avait pas antérieurement montré trace de grisou. A la suite de l'accident, les
i fllS8 pL . Hée de cette veine. a nsi que ceux de la v«ine Edouard traversés par son retour d'air, ont a «comme grisouteux.
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