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COMMISSION DU GRISOU

durci L se pose sur le siège; elle peut y être appliquée par une vis sur laquelle on agit au moyen du volant E, ou bien laisser le gaz passer dans le petit tuyau v et de là dans le détendeur proprement dit. L'oxygène sortant par le tuyau v se rend dans la . chambre V, en passant par les orifices x, qui donnent déjà un premier réglage du débit. L'accès dans lachambre V est fermé par la plaque de caoutchouc b fixée

Fie. 2.

à l'extrémité d'un des bras du levier c, et maintenue appliquée sur son siège par le ressort antagoniste d. Le réglage est obtenu par l'annulation plus ou moins complète de l'action du ressort d contre-balancée par celle d'un ressort opposé i,qui s'exerce sur d par l'intermédiaire d'une membrane élastique g et d'un levier à articulation sphérique /. Dans ces conditions, l'action du ressort i est équilibrée par la pression de l'air détendu sur la membrane g et ne s'exerce sur d pour permettre l'arrivée de l'oxygène comprimé qu'autant que la pression de l'air

RAPPORT SUR L'APPAREIL GUGLIELMINETTI-DRAGER

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détendu baisse et dans la mesure où cela est nécessaire. La tension du ressort i pouvant être réglée par la vis k y on dispose par conséquent de la pression de l'oxygène dans le détendeur. La chambre de la soupape de sûreté communique avec celle du détendeur par les orifices m. L'oxygène agit sur la plaque d'ébonite o évidée en son centre et appliquée sur son siège par un ressort p dont la tension se règle au moyen d'uné vis creuse r. Les vis h et r sont réglées d'avance : la première est munie d'un couvre-vis. Au moment de l'emploi, on n'a à manœuvrer que le volant d'ouverture E. Ce régulateur très étudié donne, paraît-il, des résultats satisfaisants. Les expériences faites en Autriche par la « Kaiser Ferdinands-Nordbahn » et analysées par M. le Bergrat Mayer(*) ont montré qu'une bouteille réglée pour un débit de 0"',5 à la minute a débité entre 0 lil ,80 et 0' u ,60 ; une deuxième, réglée pour un débit de 1 litre, a débité entre 1"',50 et l h ',0i, ce qui tendrait à montrer que les oscillations de débit ne dépassent pas 25 à 33 p. 100 lorsque la pression de la bouteille tombe de 110 à 1 atmosphère. Masque respiratoire (fig. 3). — Le visage du sauveteur est protégé par un masque ou casque qui s'adapte sur toute la partie antérieure de la face, partant du milieu du crâne, jusqu'au-dessous du menton (**). Un petit pneumatique qui se gonfle à la main assure l'adhérence et isole complètement la figure du sauveteur, laissant libres les oreilles, et lui permettant de percevoir tous les bruits, ce qui est indispensable pour assurer sa sécurité. Le casque (*) (Ester. Zeitschrift fUr B. u. II. Wesen, 1904, n" 30. (**) Cette disposition est de beaucoup préférable à celle d'un pince-nez, lunettes et ferme-bouche que l'on rencontre encore quelquefois, mais qui laisse beaucoup à désirer au point de vue de la sécurité.