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NOTES SUR LES ÉCOLES D'iNGÉNIEURS

ouvrit en 1870. Il est bien intéressant de noter et cette initiative d'une Compagnie d'assurances et le total considérable des sommes fournies ainsi à une école de l'État depuis sa fondation jusqu'en 1902 : 725.860 marks par la Compagnie d'assurances d'Aix et Munich, 1.212.640 marks par la Société d'Encouragement au Travail d'Aix, et, depuis 1898, 18.000 marks par la Chambre de Commerce d'Aix. Ces collectivités n'ont cessé de soutenir l'école de leurs subsides, tant pour les dépenses courantes que pour la création de nouvelles branches d'enseignement. Dès la fondation, l'Ecole a eu le caractère d'uue « Hochschule », avec pour principe fondamental la liberté d'enseigner et d'apprendre (Lehr- und Lernfreiheit). Depuis 1880, elle porte le titre de Hochschule et a acquis une autonomie semblable à celle des Universités. Le directeur nommé par l'État a été supprimé et remplacé par un recteur élu pour trois ans par le collège des professeurs. La Hochschule dépend exclusivement de l'Etat Prussien, qui est représenté auprès d'elle par un commissaire royal, mais qui lui laisse la plus large liberté de s'administrer elle-même. La direction est confiée au recteur, assisté d'un prorecteur et d'un Sénat. Chaque section est régie par un directeur (Vorsteher) élu par le collège des professeurs et chargé, avec ce collège, de diriger les élèves au point de vue de leurs études scientifiques et techniques. Le Sénat, véritable autorité supérieure de l'École, est composé du recteur, du prorecteur, des cinq directeurs de sections et de deux autres professeurs. Somme toute, contrairement à ce qui a lieu à Berlin et Clausthal, l'autorité sur toutes les affaires de l'École émane non de l'État, qui n'exerce qu'une surveillance, mais du corps professoral. L'institution des études métallurgiques date de la fon-

POUR LES MINES ET LA MÉTALLURGIE

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dation ; celle des études minières, de la réorganisation de 1880 seulement. Freiberg. — L'Académie Royale des Mines de Freiberg est, comme celles de Berlin et Clausthal, une École spéciale qui ne forme que des ingénieurs de mines et de métallurgie, et aussi des géomètres de mine (Markscheider) . Sa fondation remonte à l'an 1766. Dès l'origine elle fut instituée en École spéciale indépendante et devint rapidement célèbre dans le monde entier. Dix ans à peine après sa fondation, l'enseignement de Werner y attirait en foule les étrangers, et depuis lors 'elle n'a cessé d'être l'une des plus actives et des plus illustres des Écoles minières. Son organisation n'a subi que des changements de détail. L'Académie dépend de l'État Saxon et est rattachée au Ministère des Finances, comme dépendance de la gestion des mines fiscales. Jusqu'en 1871 , elle fut régie directement par l'Office royal des Mines (K. Oberbergamt). De là jusqu'en 1899 elle eut un directeur nommé par le roi et dépendant directement du Ministre des Finances, comme les Écoles de Berlin et Clausthal. Depuis cette date récente, une autonomie presque complète, semblable à celle des Hoclischulen, a été accordée au corps professoral. Le collège des professeurs élit chaque année un recteur, dont la nomination doit seulement être approuvée par le roi. Ce recteur, qui n'est que le représentant du collège des professeurs et l'agent d'exécution de ses décisions, ne peut être réélu qu'une fois. Le recteur sortant remplit les fonctions de prorecteur. L'autorité effective appartient aux conseils formés des professeurs. Ils sont au nombre de deux. L'un, le Sénat, est composé du recteur et de trois professeurs ordinaires choisis parle collège; il est chargé de veiller au développement normal de l'École, Tome VIII, 1903.

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