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NOTES SDR LES ÉCOLES D INGÉNIEURS POUR LES MINES ET LA MÉTALLURGIE

qui seraient sans doute imposées aux élèves si le sj-stème français ou belge leur était appliqué. En Autriche, la même liberté existe théoriquement. Mais en pratique, tous les élèves poursuivant les diplômes, l'uniformité des études est beaucoup plus grande qu'en Allemagne et tout à fait semblable à ce qu'elle est en France ou en Belgique. La spécialisation en mineurs et métallurgistes correspond à des cycles d'études entièrement séparés après les études préparatoires communes ; mais en fait la plupart des étudiants recherchent successivement les deux diplômes. On conçoit, d'après cela, que la durée des études, parfaitement déterminée en Belgique comme en France, sauf redoublements d'années pour cause d'insuffisance, soit moins constante en Allemagne et même en Autriche, où les étudiants sont libres d'en fixer les limites. Nous indiquerons celle qui correspond normalement aux cycles recommandés. En Hongrie enfin, on retrouve le même système d'études obligatoires qu'en France et en Belgique, mais avec spécialisation, après les études préparatoires, en trois sections : mineurs, métallurgistes, et sidérurgistes, les élèves poursuivant en général deux diplômes. Nous retrouverons en Allemagne cette distinction entre métallurgistes (métaux autres que le fer) et sidérurgistes. Liège. —■ A la Faculté des Sciences, École préparatoire, commence déjà en partie la spécialisation. Les diplômes do « candidat ingénieur », qui ouvrent les portes de la Faculté technique, école d'application, exigent au minimum deux années d'études, et les examens correspondants sont divisés en deux épreuves qui ne peuvent être passées en une année. Deux cycles d'études préparatoires, couronnés par deux diplômes différents, sont institués. L'un conduit soit au « grade académique de

2.] candidat ingénieur », soit au « grade scientifique de candidat ingénieur ». Le premier de ces diplômes donne accès aux études qui, à la Faculté technique, conduisent au « grade académique d'ingénieur civil des Mines », grade légal nécessaire pour être admis à concourir pour les fonctions d'ingénieur de l'État. Le second n'a pas le même caractère officiel ; il donne droit aussi à l'admission à la Faculté technique dans l'une des sections de mines, mécanique ou électricité, mais en vue seulement de l'obtention des « grades scientifiques » d'ingénieur des Mines, d'ingénieur mécanicien ou d'ingénieur électricien, grades qui n'ont pas d'effet légal, mais sont de simples certificats de capacité destinés aux ingénieurs de l'industrie privée. Les études conduisant aux deux grades scientifique et académique d'ingénieur des Mines sont exactement les mêmes. Toute la différence entre les étudiants de ces deux catégories consiste en ce que les candidats au grade légal justifient avoir fait avant l'entrée à l'École des humanités classiques complètes ou subissent à l'entrée un examen correspondant, tandis que les grades scientifiques sont seuls accessibles aux jeunes gens qui ne remplissent pas ces conditions. Pour les mines, presque tous les Belges poursuivent le grade légal, quelques Belges et les étrangers le grade scientifique. L'examen de candidat ingénieur correspond à la fin des études scientifiques préparatoires, c'est-à-dire à peu près à notre titre d'élève-ingénieur, mais à cela près qu'il n'emporte pas ipso facto l'entrée dans le Corps des Mines, laquelle n'est même pas acquise à la fin des études techniques par l'obtention du grade académique d'ingénieur des mines. Beaucoup de jeunes gens obtiennent ces deux grades successifs sans pour cela entrer dans le Corps des Mines belge. Il faut ajouter que, d'après les programmes, la préparation scientifique des candidats ingénieurs belges est assez loin d'équivaloir à celle des élèves