Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1905, série 10, volume 8)

POUR LES MINES

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NOTES

SUR LES ÉCOLES D'iNGÉNIEURS

STAGE

SPÉCIALITÉS

ANNÉES

préparatoires ANNEES exclusivement pratique ou techniques principalement préalable scientifiques

OBSERVATIONS

Années complémentaires facultatives d'électricité, etc. Idem. Durée des études récemment augmentée d'un an.

Pas de spé-

Mons.

t Mines j Métallurgie.

Berlin.

i Mines \ Métallurgie. < sidérurgie.. \ I Beflissene...

id. id. id.

Clauslbal.

I Mines Métallurgie-. ( Sidérurgie..

1 an b' mois id.

Aixj Mines.... •• la-f.hapcll.'. | Métallurgie. i Mines Métallurgie. | Sidérurgie..

Freiberg.

J

Priliram.

i Mines j Métallurgie.

Seknecibnnyo.

i Mines

Métallurgie,

j sidérurgie..

6 mois id. id. / Année complémentaire | pour le double di\ plôme. Durée des / études récemment aug; montée d'un an. j Durée des études récemment augmentée d'un an.

III ÉLÈVES.

CONDITIONS D'ADMISSION,

NOMBRE.

Il n'existe rien qui ressemble à nos concours d'admission dans les Écoles belges, allemandes ou austro-hongroises, mais seulement dans les Écoles belges un examen d'admission très réduit et qui n'a pas le caractère d'un concours. De là résultent deux conséquences principales, que supprime le système des concours. L'une concerne le nombre des élèves, qui n'est pas limité. En Belgique ou en Autriche-Hongrie, où tous les élèves sont, en fait ou en droit, astreints à des études régulières, ces études

ET

LA METALLURGIE

l-O

peuvent, si le succès de l'Ecole est grand, se trouver encombrées et les ressources de l'École en personnel et matériel devenir insuffisantes, les pouvoirs publics se décidant toujours difficilement à accorder à temps les subsides nécessaires. Cet inconvénient se fait sentir bien nettement en Belgique par exemple, ainsi qu'en témoignent les plaintes des professeurs au sujet notamment de l'insuffisance numérique du personnel affecté aux travaux pratiques et interrogations ; il tient en grande partie au nombre considérable d'étrangers qui affluent vers les Écoles belges et est tout à l'honneur de ces écoles, mais non sans danger pour elles. En Autriche-Hongrie, où les étrangers vont peu ou pas, l'encombrement paraît inconnu. Quant aux Écoles allemandes, la liberté complète accordée aux élèves, qui en usent largement, suffit amplement à éviter que les salles de cours et laboratoires soient encombrés. On y cherche, sans restriction, à augmenter le plus possible le nombre des étudiants dont les subsides, qu'ils travaillent ou non, viennent grossir le budget de l'institution et même directement les traitements des professeurs. L'autre conséquence concerne la qualité même des élèves et leur préparation. Dans aucune des Écoles dont il est question ici l'on ne se préoccupe en somme de trier les élèves à l'entrée. Un examen très sommaire ou la présentation de certificats d'études secondaires, pour les étrangers la présomption d'études équivalentes, suffisent partout. En Allemagne, le triage qui n'est pas fait à l'entrée ne se fait pas davantage ensuite. L'École reste ouverte à tous, le passage d'une année à l'autre libre pour tous. Les mauvais élèves, libres de ne pas assister aux cours et exercices, se contentent d'être inscrits, de payer, et ne gênent personne. C'est le déchet inévitable, et l'on ne se préoccupe pas de ce qu'ils font. Les très bons élèves n'ont pas besoin d'examens pour travailler avec assiduité quelque soit le système, et même sont d'autant plus ap-