Annales des Mines (1905, série 10, volume 8)
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NOTES SUR LES ÉCOLES D INGÉNIEURS
POUR LES MINES ET LA MÉTALLURGIE
de Russie. En 14)01-1002, sur un total de 1 .602 étudiants de l'Université entière, on comptait 366 étrangers, dont notamment 77 Italiens, 64 Russes, 42 Français, 35 Roumains, 31 Espagnols, etc.
On voit que l'élimination ou l'ajournement sont très importants après les deux premières années (préparatoires), faibles ensuite. En fait, le diplôme est peu refusé aux élèves de la dernière année. Cela ressort des chiffres suivants, qui donnent en même temps une idée de la fréquentation des diverses sections : en 1900-1901, on a donné à 46 jeunes gens :
Mons. — Le certificat d'études secondaires, rhétorique scientifique comprise, dispense de tout examen d'admission. Et d'une manière générale toute personne justifiant avoir fait des études suffisantes est admise sans examen. Pour les autres, le programme de l'examen est plus réduit encore qu'à Liège. Il ne comprend ni histoire ni géographie, et le programme de mathématiques élémentaires est notablement plus restreint. Deux langues sont exigées : le français d'une part, l'allemand ou l'anglais de l'autre. De plus, on peut être admis directement en deuxième ou troisième année, à la condition de subir un examen sur les matières de la première ou de la deuxième année. L'accès de l'École est ainsi largement ouvert aux étudiants, notamment étrangers, présumés munis d'études suffisantes. La plupart de ces étrangers sont français, proviennent du Centre ou du Sud-Est, et constituent le trop-plein de la préparation à l'École de Saint-Etienne. Admis le plus souvent en deuxième année, beaucoup d'entre eux parviennent aux diplômes. En 1900-1901, sur 65 diplômes donnés à 46 diplômés (on cumulait encore à cette époque deux diplômes sans année supplémentaire), 17 diplômes ont été donnés à 10 Français, dont 7 mineurs sur 21 mineurs diplômés, soit un tiers. L'École compte, en 1904-1905, 325 élèves. En 19001901, elle en avait 320 ; en 1901-1902, 3U0, dont la répartition par années était la suivante : Première année Deuxième — Troisième — Quatrième —
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21 diplômes d'ingénieur des mines. 4 „,/i~n «-« 4 ~ métallurgiste. — chimiste. 3 J des chemins de fer. mécanicien. 28 électricien, .vigui uom dont d3 aà ctes des offiofflciers ou ingénieurs ayant fait une année d'électricité, 19 à des élèves diplômés dans d'autres sections (notamment mineurs), 6 seulement à des spécialistes en électricité.
L'École de Mons joue en Belgique, dans l'industrie minière, un rôle comparable à celui de l'École de SaintÉtienne en France. Elle fournit la majorité des ingénieurs des exploitations. Une statistique dressée en 1902 indique dans les charbonnages belges : 181 anciens élèves de l'École de Mons, soit de
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