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NOTES SUR LES ÉCOLES D'INGENIEURS

années d'études, un élève régulier, mais ne suivant que les cours exigés pour les diplômes, a entendu à Liège 1.300 heures de cours environ, à Freiberg, Berlin, Clansthal et Pribram 1.400, à Selmeczbanya 1.500, à Mons 1.650, à Aix-la-Chapelle plus de 2.400 (non compris beaucoup de cours non exigés pour les diplômes) (*). Il n'est que juste d'ajouter que ces chiffres sont souvent, et particulièrement le dernier, plutôt théoriques que réels. Leur correctif ordinaire est dans la liberté des élèves. La seule École où la présence des élèves soit exigée, comme en France, à tous les cours et exercices, est celle de Selmeczbanya, où les étudiants sont même tenus d'être présents de 8 heures du matin à 1 heure et de 3 heures après midi à 6 ou 7 heures. A Pribram, cette obligation existe pour les cours où l'étudiant s'est inscrit, mais seulement théorique et sans vérification. En Belgique, les élèves sont invités à « fréquenter assidûment » les cours et exercices, mais restent libres et ne sont réprimandés que s'ils se font remarquer par des absences par trop nombreuses. En Allemagne, la liberté est complète en droit comme en fait. C'est ce qui explique un programme aussi chargé que celui d'Aix-la-Chapelle, non obligatoire d'ailleurs et représentant un maximum auquel peu d'élèves s'astreignent et que presque aucun ne peut suivre intégralement. Signalons en passant l'extrême brièveté des leçons en Allemagne et en Autriche-Hongrie. Les cours y durent théoriquement 1 heure, mais les emplois du temps ne prévoient aucun intervalle pour passer de l'un à l'autre. (*) Déduction est faite, dans ces chiffres, du <•. quart d'heure académique » pour les Écoles allemandes et austro-hongroises. Chaque heure de cours n'est comptée que pour trois quarts d'heure efl'ecti's. Pour comparaison, donnons Jes chiffres relatifs à Saint-Etienne : 22 1/2 semaines de cours en première et deuxième années; 15 en troisième année. Nombre total des cours des trois années : 411. Durée moyenne, 1 heure 3/4; soit, au total, 820 heures.

POUR LES MINES ET LA MÉTALLURGIE

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Leur durée effective est de 3/4 d'heure. A Liège, la durée effective est de 1 heure, 1/4 d'heure étant prévu entre deux cours successifs. A Mons, elle est de 1 h. 1 /2 àl h. 3/4. A côté de l'enseignement oral en commun, le plus grand soin est donné presque partout à l'organisation des travaux improprement appelés pratiques et qu'il serait plus juste de nommer travaux personnels. Dans toutes les écoles sans exception, il y a tendance marquée au développement de cette partie de l'enseignement, qui est de beaucoup la plus profitable à la condition d'être suivie de près par un personnel de professeurs et d'adjoints suffisamment nombreux. Dans l'impossibilité de détailler ici les cycles de travaux pratiques de toutes les Écoles, nous donnerons comme exemple celui de Liège, section des Mines. A la Faculté des Sciences, les travaux pratiques sont peu importants. En première année, les élèves ont une séance d'une demi-journée au laboratoire de physique par quinzaine, et par semaine trois séances de 2 heures de travaux graphiques de géométrie descriptive. En deuxième année, une séance de 3 heures au laboratoire de chimie générale par semaine, un petit nombre de séances à l'Institut astro-physique, et trois séances de 2 heures par semaine l'hiver, deux séances l'été, de travaux graphiques consistant en applications de la géométrie descriptive aux ombres, à la coupe des bois et des pierres, et en épures de statique graphique. A la Faculté Technique, les travaux pratiques tiennent, au contraire, une large place. En première année, les élèves sont divisés en trois groupes. Chaque groupe a, sur trois semaines, une semaine de travaux de chimie analytique, deux semaines de travaux graphiques. Les travaux graphiques comportent trois séances de 3 heures par semaine et consistent en tracés d'engrenages, applications delà graphostatique à la détermination des formes d'arbres, manivelles, etc., et études d'assemblages élé-