Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1905, série 10, volume 8)

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NOTES

SUR

LES

ÉCOLES

I) INGENIEURS

POUR

Premier semestre

Deuxième semestre

Géologie appliquée.

1 1/4

1 1/4

Kconomie politique

2

» 1

Droit administratif. Visites de mines individuelles, 1 jour p;ir semaine. Travaux graphiques (projets) Exercices topograpliiques. Excursions avec les professeurs.

Sont à signaler notamment dans ce programme : Le peu d'étendue de l'enseignement de la physique et de celui de la chimie, réduits chacun à tme année (rappelons que les élèves entrants ne sont tenus à aucune connaissance en ces matières). Le peu de temps accordé aux sciences géologiques et minéralogiques. Par contre, le grand développement des travaux pratiques et surtout des travaux graphiques et projets, dont l'organisation est très supérieure à ce qui existe en France ou en Allemagne. Les élèves sont, en somme, poussés surtout du côté des machines et de la construction. Comme particularités au point de vue des cours, l'exis- " tence de cours de physique industrielle, chimie industrielle et géographie industrielle. Le premier a pour but principal l'étude de l'emploi des combustibles. Le second, très développé à l'intention des étudiants de la section do chimie, est suivi par les mineurs, bien qu'il porte en partie sur des sujets peu en rapport avec leurs études (sucrerie, brasserie, teinture). Le cours de géographie industrielle, qui, jusqu'à ces dernières années, comportait la description des gisements, en a été débarrassé par la création récente (1902) d'un cours de géologie appliquée, et constitue dès lors un enseignement tout particulier dont l'utilité doit être très grande (géographie et

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MINES ET LA MÉTALLURGIE

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statistique minières et métallurgiques, questions de transports, etc., sujets qui sont habituellement dispersés dans divers cours et, par suite, traités d'une manière inégale et incomplète). Au point de vue des travaux pratiques, les très utiles essais de machine à vapeur faits surtout par les mécaniciens, mais aussi par les mineurs, sur la machine bien connue installée par M. Dwelshauwers-Déry. Ici les mineurs, pour lesquels on n'eût sans doute pas pu créer une installation aussi coûteuse, profitent du voisinage de la section de mécanique. Dans le même ordre d'idées, la plupart profitent, grâce à l'année complémentaire d'électricité, du voisinage de la section d'électricité (Institut Montefiore). La situation de l'École dans un centre industriel est aussi largement utilisée pour de nombreuses visites, et notamment pour les visites de mines hebdomadaires des élèves de troisième année, semblables à celles des élèves de deuxième année de Saint-Étienne-. Des interrogations régulières, faites autant que possible oralement, mais quelquefois par écrit à cause du grand nombre d'élèves et du défaut de répétiteurs (interrogateurs), ont lieu durant toute l'année. Toutes ces interrogations ne sont pas obligatoires. Les élèves peuvent s'en dispenser au début de l'année en en faisant la déclaration. A défaut de cette démarche, elles deviennent obligatoires. Cette mesure libérale marque bien l'intention de ne rien demander à la contrainte et d'attendre tout de la seule bonne volonté de l'élève, mais en même temps de soutenir cette bonne volonté en exigeant la persévérance dans un effort librement accepté. Elle est tort intéressante à ce point de vue et paraît donner d'excellents résultats. En fait, presque tous les élèves se soumettent aux interrogations. Celles-ci sont faites à dates fixes et connues depuis le commencement de l'année. Leur nombre et surtout le temps accordé à chacune