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mandes qui ne répondraient pas à la volonté d'un nombre sérieux d'entre les ouvriers de la corporation, il est spécifié que toute union professionnelle affiliée à une association professionnelle (groupement de différentes unions similaires d'un même district ou de la Colonie tout entière), et qui n'aurait pas au moins 100 membres par elle-même, ne pourra avoir recours à la procédure d'arbitrage qu'avec le consentement dudit groupement. Un patron peut en appeler au Comité de conciliation et à la Cour d'arbitrage sans être affilié à aucune union professionnelle, contrairement à ce qui a lieu en Nouvelle-Zélande ; de même, si le Comité de conciliation auquel il en est référé en premier lieu n'arrive pas à réaliser une entente amiable, il ne fait pas de recommandations ; il peut seulement soumettre telles ou telles questions à la Cour, et chacune des parties intéressées peut de son côté en appeler à elle ; mais le différend peut aussi demeurer sans solution si personne ne le porte devant la Cour; inversement, les parties peuvent, d'un commun accord, le soumettre directement à celle-ci. La grève et le lock-out sont interdits, dans les mêmes conditions qu'en Nouvelle-Zélande, une fois le différend porté devant le Comité de conciliation ou devant la Cour d'arbitrage et sous les mêmes sanctions; et l'observation des sentences à intervenir est assurée de même. Mentionnons enfin que la loi de l'Australie Occidentale ne prévoit pas, comme le font celles des deux Colonies dont je viens de parler, le droit pour la Cour d'assurer la préférence d'embauché aux membres des Unions. Une des importantes applications de cette loi venait d'avoir lieu au moment où j'ai séjourné dans la Colonie (septembre-octobre 1902) : la section de Boulder et de Kalgoorlie (*) de l'Association générale des mineurs des (*) Boulder et Kalgoorlie sont les deux localités minières contignés

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champs d'or (the Goldfields amalgamated miners Union of workers, désignée couramment par les initiales A. M. A. de « Amalgamated miners Association »), ■— à laquelle s'est jointe ensuite l'Union des ouvriers d'Hannan (*) et de Boulder, qui .est une section de l'Association générale des Travailleurs (Amalgamated workers Association ou A. W. A.), mais dont 90 p. 100 des membres travaillent dans les mine's — , avait cité les dix plus -importantes d'entre les Compagnies de mines du district de Kalgoorlie directement devant la Cour d'arbitrage. La sentence de la Cour, rendue le 30 août 1902, fixait un taux minimum de salaires sensiblement plus.élevé que le taux courant (taux dont les compagnies minières réclamaient l'abaissement dans quelques cas, afin de le rendre uniforme d'une exploitation à l'autre) ; en même temps elle consacrait le principe légal des postes de huit heures. Cette décision, dont les stipulations constituaient un moyen terme entre les salaires minima alors pratiqués (**) et les demandes des ouvriers, a été assez bien accueillie des uns et des autres, comme réalisant une médiation entre les deux parties. Néanmoins des protestations se sont élevées, et un certain mécontentement s'est manifesté chez les ouvriers, lorsque les compagnies qui se développent au voisinage immédiat de la ligne de gisements des champs d'or de Coolgardie-Est, et qui ont produit, en 1901, environ 990.000 onces d'or, sur une production totale de 1.840.000 pour l'Australie Occidentale. (*) Harman, qui est le nom de celui qui a le premier découvert l'or au voisinage de la localité actuelle de Kalgoorlie, sert à désigner cette même région aurifère. (**) Les chiffres que voici permettent d'en juger : Taux admis avant l'arbitrage

Mineurs employant à d des perforatrices H*-8«13sh-4 Rouleurs et remblaveurs 10 » à 10 6

Taux demandés par les ouvriers

15*» H

8

Taux accordés par la sentence fll

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14 -4 - et 13 '10 lôr*6*-