Annales des Mines (1905, série 10, volume 8)
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DES ARDOISIÈRES
NOUVELLE MÉTHODE D'EXPLOITATION
nouvelle à créer dans un gisement vierge. La chose devient explicable si l'on considère que, tout au moins dans le centre d'Angers, la question ne comportait pas, au point de vue industriel, une solution immédiate. En 1890, alors que Ml Ichon faisait paraître sa notice sur Y exploitation souterraine des ardoisières d'Angers, la plupart des fonds descendants en activité avaient encore devant eux quelques années d'existence avant de parvenir à la limite prévue pour leur approfondissement. Il n'eût pas été rationnel d'abandonner ces exploitations sans en avoir tiré tout le rendement qu'elles étaient normalement susceptibles de fournir. De plus, quelques fonds descendants — à ciel ouvert, il est vrai, — furent encore ouverts ultérieurement dansle centre ardoisier d'Angers. Dans ces conditions, la disparition des anciennes exploitations descendantes du centre d'Angers s'est accomplie d'une façon progressive et relativement lente, ainsi que l'indique le tableau ci-dessous qui donne, pour l'ensemble des ardoisières exploitées à Trélazé par la Commission des Ardoisières d'Angers, la répartition des ouvriers d'à-bas entre les fonds remontants, les fonds descendants sous voûte et les fonds descendants à ciel ouvert (*), pendant les quinze années 1890-1904.
(*) Les ouvriers d'à-bas des exploitations en descendant à ciel ouvert sont ceux chargés de l'abatage et de la manutention du schiste dans le fond découvert.
PERSONNEL
D'A-BAS
DU
DES
D'ANGERS,
EN
1890. . . . 1891.... 1892.... 1893.... 1894.... 1895.... 1891).... 1897.... 1898. . . . 1899.... 1900.... 191)1.... 1902.... 1903. . . . | 1904....
s.
REMONTANT
10 25 37 62 97 85 150 273 352 398 597 766 763 677 627
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BASSIN DE L'ANJOU
FONDS A
DE
LA
COMMISSION
TRÉLAZÉ
EN DESCENDANT
sous voûte
EN
DESCENDANT
à ciel ouvert
308 357 397 401 379 411 362 321 351 346 241 43
226 140 151 172 188 137 150 98 91 3
»
»
»
n
"
» »
TOTAL
544 522 585 635 664 633 G62 693 794 747 838 809 763 677 627
Il convient d'ajouter que toutes ces exploitations montantes de la Commission à Trélazé ont été ouvertes suivant l'une ou l'autre des diverses variantes de transition dérivées du système mixte des Grands-Carreaux. Dès 189 1 , date de la réunion, en uns seule société, de ces ardoisières, qui n'avaient auparavant de commun qu'un comptoir de vente chargé de l'écoulement de leurs produits, la « Commission des ardoisières d'Angers » avait bien ■décidé le fonçage de puits profonds destinés à ouvrir, dans l'aval-pendage du gisement, de grands champs ■d'exploitation composés chacun d'un groupe de chambres montantes. Mais la réalisation de ce programme fut retardée par la nécessité d'épuiser tout d'abôrd la partie supérieure du gisement, qui consistait en massifs d'étendue restreinte et de forme irrégulière compris entre d'anciens fonds abaisser; et c'est aujourd'hui seulement qu'au pied de ces puits d'avenir de Trélazé, commencent a s'ouvrir des exploitations montantes suivant le type normal que présentait, dès 1897, leur voisine l'ardoisière de la Grand'Maison et qui était alors .déjà (d'une façon plus ou moins parfaite) mis en œuvre par les ardoisières du Tome VIII, 1905.
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