Annales des Mines (1905, série 10, volume 8)
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NOUVELLE
MÉTHODE
D'EXPLOITATION
Sans entrer dans le détail dè la production des diverses ardoisières, nous devons signaler le développement progressif du bassin de Segré (Misengrain, la Forêt, BelAir), qui, sans importance il y a une vingtaine d'années, a fourni en 1902 : 32 p. 100 et en 1904 : 36 p. 100 du tonnage total de Maine-et-Loire. Ce pourcentage nous paraît devoir s'accroître encore dans l'avenir. Il nous reste enfin à mentionner diverses questions Intéressant l'industrie ardoisière, et dont l'étude est activement poursuivie par les exploitants : 1° La manutention mécanique du schiste à la surface, avec roulage sur voies ferrées et traction par locomotives électriques, est destinée à réaliser un progrès considérable sur les convois actuels par chariots à chevaux. Cette question se rattache à celle de l'extraction par cages guidées (qui va être résolue à la Grand'Maison), et à celle de l'aménagement des recettes extérieures de puits, à laquelle la Commission des Ardoisières vient de donner une solution nouvelle par l'adoption d'un système fort ingénieux de pont roulant électrique. Ce dispositif de recette à barrières pour la fermeture automatique des puits d'extraction, dont nous reproduisons les dessins (Pl. V), est caractérise d'après les termes mêmes de la demande de brevet déposée par la Commission, de la façon suivante : « Deux ponts roulants situés à chaque bout du puits et circulant dans le sens de sa longueur. Ces deux ponts, étant réunis par trois barrières dont une est mobile entre deux autres solidaires et prolongeant chacun des ponts, ces deux barrières, étant disposées pour coulisser dans la barrière intermédiaire mobile de manière à se superposer les unes et les autres en tout ou en partie et le devant de chaque pont étant protégé par un garde-corps. » 2° Le fil hélicoïdal dont la Commission des Ardoisières fait l'essai au fond pour l'abatage dans son ardoisière de
DES
ARDOISIÈRES
DU
BASSIN
DE
L' ANJOU
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Bel-Air, est employé à l'ardoisière de la Forêt pour dégrossir au jour les blocs de schiste avant de les livrer aux tendeurs. On effectue ainsi mécaniquement l'opération si délicate du repartonnage ou quernage et le rendement du fendage en paraît notablement amélioré.