Annales des Mines (1905, série 10, volume 8)
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SUR UNE MÉTHODE NOUVELLE
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(1 cas). Je marque ces trois cases d'une croix, pour rappeler que les formules qui y sont inscrites sont celles d'enclenchements indirects du premier ordre, c'est-à-dire obtenus en partant de deux enclenchements directs. EQUERRE 0. — Trois formules où 0 entre au dénominateur ; donc pas d'enclenchement indirect. EQUERRE 2. — Une seule formule ; pas d'enclenchement indirect. EQUERRE 4. — Quatre formules ; dans toutes le symbole 4 figure au dénominateur ; pas d'enclenchement indirect. ÉQCERRE 6. — Cinq formules; même constatation pour le symbole 6 ; même conclusion. EQUERRE j. — Six formules où j ne figure qu'au dénominateur ou entre parenthèses ; même conclusion. EQUERRE a. — Une formule où a figure au numérateur, cinq où a figure au dénominateur. Donc cinq enclenchements indirects, dont les formules viennent se placer conformément à la règle du rectangle (deux dans le premier cas et trois dans le second), savoir trois dans des cases vides, que je marque d'une croix, et deux
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clans des cases dé a occu
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d'enclenchements directs, d'ailleurs identiques à celles qu'iï faudrait y inscrire : je marque ces cases d'un cercle, pour indiquer qu'il est inutile de réaliser directement les enclenchements inscrits dans ces cases, puisqu'ils résultent indirectement des autres enclenchements directs. EQUERRES k, b, t. — Pas d'enclenchements indirects. Comme les nouvelles formules ainsi obtenues pourraient fort bien, par leur combinaison entre elles ou avec les formules primitives, fournir de nouvelles formules qui seraient celles d'enclenchements indirects qu'on peut appeler du second ordre, il est nécessaire d'examiner à nouveau les équerres comprenant des cases marquées d'une
DE NOTATION DES ENCLENCHEMENTS
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croix. Ici ce sont les équerres 1, 4, 6, /, b, t. Un coup d'œil suffit pour constater que dans aucune d'elles les formules ne se prêtent à aucune autre combinaison nouvelle (*). Le système obtenu est donc complet; il se compose de vingt-six enclenchements binaires, dont trois de passage (qui d'ailleurs ne satisfont pas aux conditions exigées pour l'application de la règle II de formation des enclenchements indirects). A l'inspection d'un tableau tel que celui de la fig. 3, on peut dire immédiatement quelles positions entraîne, pour les autres leviers, une position déterminée attribuée à l'un d'eux. Ainsi, en parcourant des yeux l'équerre a, on voit que la position normale de a entraîne seulement la position normale de 4, et que la position renversée de a entraîne la position normale de 0, 6, y, b et t. Le tableau de la fig. 3 représente les enclenchements du poste d'aiguilleur de Laigle (ligne de Paris à Granville). L'ensemble des appareils manœuvres par ce poste est représenté par le schéma de la fig. 4. Pour avoir dans le tableau (fig. 3) des symboles plus condensés, j'y ai désigné par a et b les leviers des aiguilles 5 et 17, ,par j et k ceux des jonctions 3-4, 7-6, par t celui du taquet d'arrêt C, par 0 celui du carré O c spécial de cantonnement ; et j'ai fait abstraction des liaisons spéciales qui existent entre ce dernier levier, celui d'une plaque « attention » qui est annexée au carré 0 e et enfin un appareil électrique qui dépend du poste suivant. La comparaison du tableau et du schéma suggère tout "d'abord la remarque suivante : tous les enclenchements indirects inscrits dans la colonne 1 correspondent exactement aux enclenchements directs de la colonne i\ en (*) S'il s'en était présenté, on aurait marqué d'une double croix, par exemple, les cases contenant des enclenchements indirects du second ordre ; puis on aurait opéré de nouveau sur les équerres renfermant de telles cases, et ainsi de suite.