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SUR UNE MÉTHODE NOUVELLE

notablement abrégées, si, aussitôt trouvée la formule binaire 7^93' j'avais effacé (ou omis d'écrire) toutes les formules qui la contiennent en facteur, comme je l'ai fait ensuite avec la formule y-^j avant d'opérer sur l'accolade C. La liste C aurait été de même bien plus courte, si je n'y avais inscrit chaque formule obtenue qu'après avoir vérifié qu'elle n'était pas déjà inscrite ailleurs, ou ne contenait pas en facteur une formule déjà inscrite. Ce sont là des simplifications de détail que la pratique de la méthode ne tarde pas à suggérer et à permettre d'employer sans risque d'oublis ou de confusions. Emploi du tableau complet des enclenchements. — Un tableau comme celui de la fig. 5 peut évidemment être utilisé exactement comme je 1 ai indiqué pour celui de la fig. 3. Ainsi, en ce qui concerne le levier 23, par exemple, il suffit de parcourir des yeux les trois branches de l'Y qui lui correspond pour voir immédiatement que : Si 23 est renversé, les leviers 7, 15, 16, 24 et 25 sont nécessairement normaux ; Si 23 est normal, il faut : 1° que 25 soit renversé ou 30 normal ; 2° que 24 soit renversé ou 30 normal : ce qui peut s'énoncer : il faut que 30 soit normal, ou que 24 et 25 soient tous les deux renversés ; Enfin 23 est verrouillé dans ses deux positions par 30 renversé. Je ne reviendrai pas sur la manière de vérifier si les conditions de sécurité sont satisfaites en ce qui concerne la continuité et la protection des divers passages : le tableau de la fig. 5 s'emploiera comme celui de la fig. 3. J'ajouterai seulement un mot pour indiquer le moyen le plus simple de vérifier si deux passages donnés, que le schéma des voies et appareils montre pouvoir être

DE NOTATION DES ENCLENCHEMENTS

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autorisés simultanément sans danger, ne sont pas rendus incompatibles par les enclenchements. On écrira dans une parenthèse, en les séparant par des virgules, les leviers intéressés par le premier passage, dans les positions qu'ils doivent avoir pour que ce passage soit autorisé, que sa continuité et sa protection soient assurées. On fera de même pour le second passage ; et les. deux parenthèses étant écrites l'une à la suite de l'autre, on multipliera chacun des termes de la première par chacun des termes de la seconde : aucun de ces produits ne devra figurer dans le tableau complet des enclenchements. Bien entendu, si un même symbole figure avec des positions inverses dans les deux parenthèses, les deux passages sont incompatibles par ce seul fait. Dans le dernier exemple traité ci-dessus, le schéma (donné dans le mémoire de M. Descubes) indique comme pouvant être effectués simultanément sans danger les deux passages correspondant aux deux parenthèses cidessous :

Il suffit de vérifier que les néuf produits partiels de la multiplication de ces deux parenthèses ne figurent pas dans le tableau (fig. 5), pour être assuré que les enclenchements permettent bien l'exécution simultanée des deux mouvements dont il s'agit. On remarquera que la connaissance du tableau des passages et du schéma des voies et appareils est absolument inutile pour la formation du système complet des enclenchements. Cette formation se réduit, comme je l'ai montré ci-dessus, à une série déterminée d'opérations, en quelque sorte mécaniques, et qui ne demandent que de l'attention pour conduire forcément à un résultat exact et complet.