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NOTE SUR L'INDUSTRIE FRANÇAISE

DES SCHISTES BITUMINEUX

pénètre enfin dans la partie inférieure C, qui constitue la chambre de combustion proprement dite. D, D sont les portes de défournement. Les produits de la distillation

supérieure de la chambre de combustion. — Les gaz non condensés sont renvoyés dans les carneaux c, c, par l'intermédiaire du tuyau F et des conduits f ; une série de regards o, o, fermés à volonté par de petits registres, permettent de régler la quantité d'air nécessaire à la combustion ; des cheminées en tôle G assurent l'évacuation des fumées. L'ensemble du massif est consolidé par des tirants métalliques. La capacité des nouvelles cornues est très supérieure à celle des anciennes (70 hectolitres au lieu de 25) ; cette circonstance favorise la régularité de la distillation, réduit les pertes de chaleur par rayonnement extérieur, et, grâce à la concentration des installations, facilite la surveillance. L'augmentation de volume correspond d'ailleurs presque exclusivement à la partie réfractaire, considérablement surélevée et élargie (7 m ,60 de hauteur au lieu de 4 mètres ; l m ,40 de large au lieu de 0 m ,80) ; ces dispositions assurent la conservation des parois supérieures en fonte, éloignées de la zone où règne la température la plus forte. La durée de la distillation s'est élevée de trente à quarante heures ; les matières doivent, en effet, séjourner plus longtemps dans le compartiment inférieur en briques réfractaires, qui joue le rôle de chambre de combustion. La quantité traitée quotidiennement est passée de 20 à 42 hectolitres de schiste ; le rendement, comme nous le verrons, n'a pas sensiblement changé ; la production d'une cornue a donc presque exactement doublé, passant de 1,50 hectolitre à 3 hectolitres par vingt-quatre heures.

FIG. 1.

— Cornue écossaise modifiée. — Coupe suivant le petit axe. Échelle 1 : 200.

sont recueillis dans le collecteur E. — Le mélange d'air I et de vapeur, aspiré par un injecteur Koerting, est introduit à la base de l'appareil par les tuyaux H et les conduits h ; l'air a passé auparavant à travers un scrubber, au contact des eaux ammoniacales provenant des appareils à sulfate ; il se charge ainsi de vapeur d'eau, s'échauffe et ramène dans le circuit des opérations la petite quantité de produits ammoniacaux ayant pu échapper aux traitements de saturation. Le tuyau I permet une introduction supplémentaire de vapeur à la partie

Conduite de l'opération. — La conduite de l'opération se complique d'un nouvel élément, la quantité d'air à introduire dans» l'appareil ; celle-ci dépend à la fois de la teneur en carbone fixe du schiste et de la proportion de vapeur d'eau injectée. Toute quantité d'air en