Annales des Mines (1906, série 10, volume 10)
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L'HYDROLOGIE SOUTERRAINE DE LA DOBROUDJA BULGARE
fisant, la superficie des petits affleurements de calcaire valanginien alignés entre Provadia et Schaitandjik. Si ces eaux souterraines de Devna ne viennent pas à grande distance de la région balkanique du Sud, il faudrait donc admettre que tout le plateau calcaire situé vers le Nord, entre Devna et Kourtbounar, dont les terrains ont été attribués, sur la carte, au Barrémien, mais dont l'étude véritable n'a pas été faite, serait composé de Valanginien. Les deux terrains, Barrémien et Valanginien, ayant des faciès très analogues, cette hypothèse n'a rien d'invraisemblable par elle-même. Je dois me contenter, pour le moment, de la poser sans la résoudre. Quoiqu'il en soit, la circulation souterraine de ces calcaires étant déjà drainée par des sources aussi fortes, on risquerait de ne pas y rencontrer toute l'eau disponible dont on aurait besoin, et surtout il faudrait, pour atteindre ce niveau d'eau dans le plateau d'Akkadanlar ou de Kourtbounar, descendre à une profondeur beaucoup trop forte, au moins 300 mètres sans doute; il n'y a donc pas, je crois, à y songer. Quant au niveau d'eau barrémien, la constitution de l'étage où on devrait le chercher rend son existence même assez problématique ; en outre, la profondeur à laquelle il se trouve, profondeur qui va en croissant à mesure qu'on se rapproche du Danube, est bientôt de 4 à 500 mètres. Pouvant trouver de l'eau en abondance à moins de 150 mètres, on n'a aucune raison d'entreprendre un tel forage aléatoire et coûteux.
LES EXPÉRIENCES DE GELSENKIRCHEN-BISMARCK
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LES
EXPÉRIENCES DE GELSENKIRCFIEN-BISMARCK SUR
LES MOTEURS ET L'APPAREILLAGE ÉLECTRIQUES DE SÛRETÉ POUR LES MILIEUX GRISOUTEUX Par M. F. LEPR1NCE-RINGUET, Ingénieur au Corps des Mines.
PRÉLIMINAIRES.
Les moteurs et les appareils électriques sont susceptibles d'enflammer le grisou de diverses manières : soit par les étincelles qui s'y produisent dans les conditions normales de fonctionnement, soit par les étincelles, les flammes ou l'incandescence qui peuvent être la conséquence d'une surcharge, d'un grippement, d'un échauffement, d'un contact accidentel. Diverses études ont déjà été poursuivies, en vue d'étudier les effets de l'étincelle électrique dans un milieu grisouteux : en dehors des travaux classiques des diverses commissions du grisou, qui ont eu plutôt en vue les conditions générales d'inflammation de ce gaz, il convient de noter les expériences faites en 1897 à la galerie d'essais de Gelsenkirchen-Bismarck par le professeur Heise, et, dans ces tout derniers temps, celles de MM. Couriot et Meunier sur les filaments incandescents et les étincelles. Le plus récent des règlements concernant l'emploi de l'électricité dans les mines, le règlement anglais, prévoit bien que les appareils employés dans les mines à grisou