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ÉTDDE DES VENTILATEURS CENTRIFUGES

ÉTUDE DES VENTILATEURS CENTRIFUGES

travail de l'air entrant dans l'ouïe de ce ventilateur pouvait devenir supérieur au travail de la force motrice actionnant l'appareil, et non pas de peu, mais de beaucoup, son rapport à ce travail moteur ayant été trouvé, en moyenne do plusieurs expériences faites dans certaines conditions de fonctionnement du ventilateur, égal à 1,30 et s'étant élevé, dans une de ces expériences, jusqu'à

tilateur, que non seulement il est sans enveloppe et sans cheminée évasée, mais que ses ailettes, d'ailleurs brisées d'une façon bizarre, et en petit nombre, tournent de manière à chasser l'air par leurs faces convexes au lieu de le chasser parleurs faces concaves.

Demande m'ayant été faite d'expérimenter à mon tour

un ventilateur de ce système, mis à ma disposition à cet effet , je m'en suis occupé volontiers, parce que ce ventilateur m'a paru curieux et intéressant, non seulement au point de vue de la pratiquerais aussi de la théorie scientifique.

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Les expériences ont été faites dans l'Ancien Établissement Cail, à la demande de son directeur d'alors, M. le Colonel de Bango. I.

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1,48! ces résultats ressortant de déterminations d'un ingénieur anglais sur deux ventilateurs de ce système, de dimensions différentes, et un rendement dynamique utile (d'aspiration) de 1,20 ayant été trouvé aussi par un jeune ingénieur français employé dans l'Ancien Établissement Gail ; résultats d'autant plus étonnants que le nouveau ventilateur était disposé au rebours des principes le plus récemment admis pour le meilleur fonctionnement d'un appareil de ce genre. On voit en effet, à l'inspection de la figure de ce ven-

PROCÉDÉS ADOPTÉS.

Principes. —- Mon premier soin a été, naturellement, de chercher à éviter autant que possible toute cause d'inexactitude et même de simple incertitude. Or il est d'usage d'adopter, pour la valeur du travail de l'air entrant dans un ventilateur, le produit du volume de cet air par sa dépression. Cette valeur, ainsi obtenue, serait en effet et incontestablement exacte, si la dépression de cet air — prise d'ailleurs là où elle est réellement seule motrice, à l'exclusion de toute autre cause coagissante pouvant, ou ayant pu, modifier le mouvement de l'air — était en même temps constante dans la section droite du conduit de l'air où elle remplit cette condition, indispensable, de l'exactitude de la formule. Mais il n'en est pas ainsi. Au contraire, la dépression de l'air doit être, et est en effet, variable d'un point à l'autre de cette section droite, puisque sa vitesse l'est, et l'on ne sait vraiment Pas laquelle choisir, parmi les dépressions diverses qu'on >' peut relever, pour, en la multipliant par le volume de