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ÉTUDK DES VENTILATEURS CENTRIFUGES

ÉTUDE DES VENTILATEURS CENTRIFUGES

Enfin, les dépressions me paraissent devoir probablement rester, toutes choses égales d'ailleurs, proportion-

même type avec des dimensions différentes, mais d'un autre type quelconque avec des dimensions quelconques, les lois de variation, avec F et S, des différents résultats de leur fonctionnement, restent les mêmes, comme elles le restent certainement par rapportât (pour la variation avec F, cela semble résulter de toutes les expériences faites, et est admis déjà ; pour la variation avec % cela me parait vraisemblable et admissible, tant que t le contraire n'est pas prouvé). Cela posé, j'aurais voulu rechercher ce qui advient, pour les ventdateuxs centrifuges autres que celui dont j'ai fait l'expérimentation, relativement à la variation des résultats de leur fonctionnement avec celle delà grandeur superficielle de l'orifice équivalent.

nelles à F3 , quelle que soit la force motrice F. Vitesse de rotation. — Pour ce qui est de la vitesse de rotation du ventilateur, qui peut bien rester toujours pro3

portionnelle à F , toutes choses égales d'ailleurs, elle 2

pourrait bien rester aussi toujours proportionnelle a 8 ; car il est admissible qu'elle aille en diminuant, même en tendant vers 0, à mesure que la densité du fluide augmente, et aussi, si du moins on fait abstraction des résistances passives (*), qu'elle aille en augmentant, même en tendant vers l'infini, à mesure que s diminue jusqu'à 0,ce qui correspondrait au vide absolu. Il est donc admissible que la formule qui est résultée de mon expérimentation pour la vitesse de rotation du ventilateur puisse être tout à fait générale. Quoi qu'il en soit, elle peut certainement l'être pour tout fluide aériforme, de densité quelconque, et l'est, sans aucun doute, alors, dans toutes les, conditions delà pratique. IV. — COMPARAISON AVEC D' AUTRES VENTILATEURS.

Tout ce que j'ai formulé dans ce qui précède s'applique uniquement, à la rigueur, au seul ventilateur que j'ai expérimenté. Néanmoins on peut penser, il me semble, et admettre, au moins jusqu'à preuve du contraire, que, pour tout autre ventilateur centrifuge, non seulement du (*) Ces résistances ne seraient plus alors d'ailleurs que celle du frottement de l'arbre du ventilateur sur ses tourillons, qui va en diminuant, tendant même peut-être vers 0, à mesure que la vitesse augmente (Annales des Mines, 1858, 2» livraison; 1861, 1™ livraison : Mémoires sur le frottement de glissement).

Mais j'ai été arrêté dans cette recherche par l'incertitude qui existe, dans la plupart des nombreuses observations de fonctionnement de ces ventilateurs qui ont été relatées, sur la valeur même dudit orifice équivalent. En effet, la formule en usage pour la détermination de 2

cet orifice (o ,38 . V 3 ) suppose, en conséquence du raisonnement dont elle est tirée : 1° Que 3 y représente la dépression produite dans une chambre d'aspiration de grandes dimensions qui serait intercalée entre le ventilateur et la mine, et où l'air serait sensiblement sans vitesse, de manière que cette dépression, uniforme dans les différentes parties de ladite chambre, fût bien seule motrice à l'exclusion de toute autre cause ou circonstance coagissante, pour l'air traversant la mine ou son orifice équivalent ; or les installations habituelles ne comportent pas semblable disposition, de sorte que les dépressions relevées sont la plupart du temps des moyennes plus ou moins arbitrairement faites entre les diverses valeurs constatées dans les galeries de section assez faible où l'air a une vitesse notable.