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Annales des Mines (1906, série 10, volume 10)

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IX X

LES CALCAIRES ASPHALTIQUES DU GARD Teneur

m

11 p. 100 à partir de 15 ,60 calcaires tendres rubanés ; — 16 m ,80 marnes ; m 8 p. 100 — 17 ,90 calcaire imprégné irrégulièrement sur 2 m ,30.

Les bancs étaient inclinés d'environ 25° avec plongée vers l'Ouest comme les assises lacustres. La roche, aux parties exploitables, présentait une minéralisation irrégulièrement répartie, et les couches étaient fréquemment stériles ; à des parties riches succédaient presque sans aucune transition des parties absolument pauvres. Il faut Tonne au

Dispanticm d'un banc de hgmte

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Schistes marneux Calcaires .

529

LES CALCAIRES ASPHALTIQUES DU GARD

à 1892, date de l'arrêt des travaux, 5.000 tonnes réparties ainsi : ■1872 1874 1876 1877 1878 1880 1881 1882.

300 tonnes 2S0 400 494 207 217 303 310 301

..

.. .

1884...... 1885 1886 1887 1888 1889 1890 1891 1892

83 tonnes 5S6 497 57

422 54 209 265 97

La roche extraite était employée à la confection de mastic asphaltique dans une petite usine installée à Salindres (aujourd'hui arrêtée), qui produisait environ 3 à 400 tonnes de produits par an dans les années oii la mine était en activité. Le mastic était composé de 90 p. 100 de roche triée des Fumades et de 10 p. 100 de ce qu'on appelait le raffiné, obtenu par la déshydratation et l'élimination des matières étrangères d'un mélange de 67 de bitume de la Trinidad et 33 de goudrons de schistes bitumineux d'Autun.

2. — Coupes aux Fumades. III. — CONCESSION DE SERVAS.

aussi signaler, et nous retrouverons également cette particularité à Saint-Jean-de-Maruéjols, mais d'une façon moins accentuée, des bancs de lignite qui venaient s'intercaler souvent dans les bancs asphaltiques ; on a même eu aux Fumades de vraies couches de lignite, mais non plus alors directement en relation avec les bancs d'asphalte. Les trois coupes de la fig. 2 montrent ces deux faits. Les difficultés de l'exploitation dans un gite si mouvementé à tous les points de vue firent que la production fut toujours très faible, atteignant en tout de 1872

La concession de Servas est, jusqu'ici, la seule qui ait été activement exploitée dans la partie Sud du bassin asphaltique tertiaire d'Alais. De nombreuses attaques ont été faites dans les affleurements minéralisés, et l'on peut se rendre compte, en regardant la fig. 1, que tous ces affleurements dessinent une ligne sensiblement N.-25°-K., qui est la direction générale des couches tertiaires de la région. Nous dirons quelques mots des divers travaux effectués en couche, en partant de la partie Nord de la concession, et nous nous étendrons un peu plus longueTome X, 1906.

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