Annales des Mines (1906, série 10, volume 10)
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RAPPORT
SUR
L'
«
AUTOLOC
»
Cet appareil réalise, en définitive, une sorte de double encliquetage. Étant donné deux leviers a et b (fig. 3), dont l'un est invariablement relié à P une surface cylindrique tangente aux / plans CD, et l'autre à une surface cy^n" \ lindrique tangente aux plans AB, on \ peut les caler l'un sur l'autre, sous un \ angle (3 choisi à volonté, par une maFic. 3. nœuvre n'exigeant de la part du mécanicien qu'un effort très faible T. Si l'appareil a été bien conçu et convenablement monté (a << ç), le blocage est absolu. Quel que soit l'effort de rotation \i, exercé sur le levier b, l'angle fi restera invariable tant qu'il n'y aura pas rupture ou écrasement d'une bille, ou d'une surface cylindrique. Rien n'empêche, d'ailleurs, si l'on veut avoir un autoloc très robuste, de multiplier le nombre des dispositifs à deux billes : on peut en mettre dans le même plan une couronne de 4, 6 ou 8, accouplées deux à deux par un ressort à boudin. Rien n'empêcherait, au besoin, de réaliser un autoloc à couronnes superposées comportant une série d'étages de billes. En définitive, nous estimons qu'il sera toujours possible de surmonter la difficulté résultant de la grandeur relative de la force P par rapport au couple JJL , et d'obtenir un appareil aussi résistant qu'il sera nécessaire, en augmentant suffisamment le nombre des billes de blocage. Les quatre figures ci-jointes (fig. 4 à 7) feront suffisamment comprendre le mode de construction de l'autoloc. La lettre A désigne le levier de connexion indépendant de la manette de manoeuvre. Ce levier fait corps avec la boîte renfermant le dispositif de blocage. La paroi intérieure de la boite est dressée suivant une surface cylindrique, à profil circulaire, qui est l'enveloppe des
DISPOSITIF
DE
BLOCAGE
AUTOMATIQUE
ET
INSTANTANÉ
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plans AB de la figure de démonstration intercalée dans le texte précédent. Pendant la manœuvre les billes glissent, sans rouler sur la surface cylindrique.
FIG.
4.
FIG. 3.
La lettre B désigne le levier de connexion solidaire de la manette de manœuvre. Ce levier fait corps avec un noyau central, ou came, concentrique à la boîte, mais monte sur un axe indépendant. La surface périphérique de ce noyau est un cylindre à profil elliptique, qui est tan-