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RAPPORT

SUR

L'

«

AUTOLOC

»

gent aux deux plans CD et CD' de la figure de démonstration [fig. 2). Les billes sont appuyées sur cette surface cylindrique en ses points de contact avec les plans précités. Pendant la manœuvre, elles conservent toujours la même position par rapport au noyau. La lettre C désigne la manette de manœuvre, qui fait corps avec le couvercle plat de la boite. Ce couvercle est armé de deux saillies, en forme de fourche, qui remplissent exactement les vides existant entre la paroi de la boîte, la périphérie du noyau, une bille et le levier B. Quand on agit sur la manette, une de ces saillies pousse la bille avec laquelle elle est en contact, tandis que l'autre fait subir dans le même sens un déplacement angulaire

FIG. 6

FIG.

1.

égal aulevier B. On constate d'habitude dans l'appareil un petit jeu, dû à ce qu'il faut, pour opérer le déblocage, que la bille soit touchée par la saillie correspondante avant que l'autre saillie pousse le levier B. La seconde bille suit le mouvement du noyau, sous l'influence du ressort de rappel bandé qui la relie à la pre-

DISPOSITIF

DE

BLOCAGE

AUTOMATIQUE

ET

INSTANTANÉ

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mière bille, sans éprouver de résistance appréciable, parce que son point de contact avec le noyau fuit devant elle. On peut à volonté remplacer dans l'appareil : le levier indépendant A par une roue dentée ou une poulie concentrique à la boîte et calée sur elle (fig. 6 et 7) ; le levier solidaire B par une roue dentée ou une poulie calée sur l'axe du noyau central; la manette de manœuvre C par une roue dentée ou une poulie calée sur le couvercle. On conçoit sans difficulté qu'il soit possible, en agissant sur la manette, non seulement de modifier l'angle mutuel des leviers A et B, mais de faire tourner indéfiniment ce dernier autour de son axe, en se servant de la manette comme d'une manivelle de treuil. L'autoloc nous paraît susceptible de rendre des services en facilitant et rendant extrêmement précises toutes les manœuvres à la main qui peuvent se traduire par le déplacement angulaire d'un levier par rapport à un autre : freins de toute nature, ouverture d'un robinet de conduite de vapeur d'eau ou d'air comprimé, entrebâillement d'une porte ou d'une baie d'aérage, réglage d'un chevalet de support, etc.. Le fait que le blocage, réalisé exactement pour la position jugée convenable par le mécanicien, est absolu et se maintient jusqu'à la rupture de l'appareil lui-même, semble offrir un grand intérêt au point de vue des applications. L'emploi de l'autoloc a déjà été réalisé ou étudié pour les bicyclettes, les automobiles, les tramways, les lunettes astronomiques et un grand nombre d'instruments et engins de petite mécanique industrielle. Nous croyons qu'il pourra rendre des services dans l'exploitation des chemins de fer, et nous proposons, pour ce motif, d'appeler l'attention des Compagnies de chemins de fer sur les avantages qu'elles pourraient retirer de son emploi.