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NOTICE GÉOLOGIQUE ET MINIERE SUR LE BASSIN

sùtjié à une heure et demie de marche de Mindouli, dans l'Ouest du premier gisement. La fig. 5 de la Pl. III donne, d'après M. Mezzena, une coupe de ce gisement. Il est probable que les grès rouges, éboulés, y masquent le grès vert. Quelques travaux très simples permettront de suivre le prolongement de l'enrichissement sous le recouvrement des grès et de se rendre compte de l'importance de ce nouveau gite. A l'époque de mon passage, il n'avait encore été fait aucun travail à cet endroit. Travaux exécutés à Mindouli. — On a commencé les travaux sur le synclinal exploité par les indigènes. On a vite reconnu qu'il était à peu près complètement vidé par eux, et on a aussitôt cherché dans les alentours. Les travaux de prospection se sont étendus jusqu'ici sur une longueur totale de 3 kilomètres environ, mais- il est facile de comprendre que tous ces affleurements ne sont pas également riches. La multiplicité des peintures vertes et bleues a facilité l'emballement des premiers visiteurs. Comme ces traces minéralisées se présentaient constamment au même niveau, au contact des grès et des calcaires sous-jacents, on a cru voir, à Mindouli, un gisement de contact avec plusieurs mètres réguliers de roche minéralisée, ce qui ouvrait des perspectives encourageantes. L'enrichissement, dont j'ai donné la coupe à la fig. 4 de la Pl. III, exploité et épuisé par les indigènes, avait à peu près 2 hectares de surface. Les recherches les plus intéressantes ont été exécutées dans le courant de l'année 1905 dans la partie Sud-Ouest du gisement (chantiers 8 et 10). On a reconnu, sur le versant de la rivière des Dioptases, un point d'attaque favorable (chantier n° 8), représenté par les fig. 9, 10 et 11 de la Pl. IV. Dans cette région, tout le calcaire, dans le voisinage-

CUPRIFÈRE TiV

KOULOU-NIARI

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du contact, est complètement silicifié et traversé par un véritable stockwerk de fines veinules de chalcosine de moins de 1 millimètre d'épaisseur, témoins de l'action lente et prolongée qui a rempli, par action secondaire de remaniement, d'une manière complète et régulière, les diaclases du calcaire. Au contact avec les grès, ces derniers sont fortement minéralisés en chalcosine. Ce beau minerai se développe en véritables griffons, au sein des calcaires avoisinant le contact. C'est sur ces enrichissements qu'a été ouverte une tranchée d'abord, puis un puits, qui avait 6 mètres au moment de mon passage. Le but de ce fonçage est d'aller reconnaître le contact en profondeur, car, d'après la disposition des lieux, il y a espoir de rencontrer un synclinal aigu minéralisé et d'y trouver une belle quantité de minerai de chalcosine compacte (fig. 10, Pl. IV). Pour le moment, le cubage s'établit comme suit : Environ 250 tonnes de chalcosine de première qualité ont été extraites et mises en magasin sous une paillotte. La teneur est estimée à 70 p. 100. Cette chalcosine contient de nombreuses géodes avec dioptase, cuprite, argent natif, ce dernier métal en assez grande quantité pour que le cuivre obtenu par le traitement du minerai contienne Une proportion intéressante de ce métal précieux (1.500 grammes) à la tonne de cuivre métallique. Le minerai mixte qui constitue le déblai du chantier contient 5 à 6 p. 100 de cuivre ; il ne pourrait être utilisé qu'en fondant sur place, opération qui entraînerait la construction d'un chemin de fer et une immobilisation de capitaux qui ne peut pas être envisagée dans l'état actuel de nos connaissances sur les gîtes minéraux du bassin. Il y a environ 500 tonnes de ce minerai «pauvre dans les déblais.