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LES CHEMINS DE FER AMÉRICAINS

dans lesquelles elles se trouvent en ce qui concerne Véclairage et Vaèrage. Le travail de forgeage sur matrice est extrêmement développé, et rendu très rapide grâce à la substitution aussi complète que possible (pour ce genre de travail seulement), aux marteaux-pilons, de machines à forger ou « bulldozers » de types divers, fabriquant, en un ou deux temps, des pièces souvent assez compliquées. Chacun des pilons ou des bulldozers possède un four à réchauffer qui lui est spécialement affecté. Pour les petites pièces, ces fours sont toujours chauffés au moyen de brûleurs à pétrole, où l'air est forcé par un ventilateur soufflant. Dans certains ateliers, on a conservé les feux de forge pour le réchauffage des grosses pièces, mais on tend de plus en plus à employer, même pour les fours de grandes dimensions, le chauffage au pétrole. Tous les marteaux-pilons et les machines à forger servant au travail des pièces lourdes sont desservis individuellement par des grues à potence prenant les pièces aux fours à réchauffer correspondants. Cette multiplicité des engins de levage pour le travail des grosses pièces, jointe à la rapidité des mouvements des machines à forger travaillant les petites pièces, assure l'intensité de la production. Quant aux bonnes conditions d'aérage et d'éclairage, elles résultent d'abord du fait que l'on réduit considérablement le dégagement des poussières et des fumées par la substitution, aux feux de forge, des fours chauffés au pétrole. Mais elles sont surtout la conséquence des vastes proportions adoptées pour l'atelier. C'est ainsi que la forge des ateliers de Moline est constituée par un bâtiment de 115 mètres de long sur 30 mètres de large, en une seule travée, avec une hauteur disponible de 7 m ,75 sous ferme. Les murs latéraux ont une hauteur de 9 m ,50 t ce qui permet d'y ménager de vastes baies donnant un

MATÉRIEL ET TRACTION

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éclairage très satisfaisant ; l'aérage est assuré par un lanterneau de 4 m ,50 de large, régnant sur toute la longueur du bâtiment ; la base de ce lanterneau étant à la cote de ll m ,40, l'évacuation des fumées s'effectue très rapidement. La forge des ateliers d'Angus est installée dans deux bâtiments placés à angle droit, en forme d'L (Voir Pl. VII, fig. 3). L'un des ateliers, long de. 92 m ,50 et large de 44 mètres, est placé en bordure de l'allée centrale servant de parc aux approvisionnements ; cette forge travaille pour l'atelier des locomotives, auquel les grosses pièces sont transportées par le pont de l'allée centrale. L'autre bâtiment, long de 92 m ,50 sur 40 mètres de large, renferme la forge fabriquant les ferrures destinées aux voitures et wagons. Ces deux ateliers sont subdivisés en trois travées d'égale largeur; les travées latérales ont une hauteur disponible sous ferme de 6 m , 10, tandis que la travée centrale, avec une hauteur sous ferme de 9™, 75, possède deux lanterneaux d'aérage. Les deux forges d'Angus comportent : 30 fours à réchauffer de toutes dimensions (tous chauffés au pétrole), — 25 marteaux-pilons variant de 45 à 2.700 kilogrammes, — 25 bulldozers et machines à forger de types divers, — 15 cisailles et poinçonneuses, — 28 grues à potence de 1 à 5 tonnes de puissance. Les moteurs électriques pour la commande individuelle des machines de la forge ont une puissance variant de 3 à 15 chevaux, et représentent ensemble 330 chevaux. Les fours à réchauffer sont soufflés au moyen de 4 ventilateurs à moteurs électriques, dont un de 100 chevaux et trois de 75 chevaux. Si l'on y ajoute les autres moteurs divers, tels que celui du ventilateur pour le chauffage de l'atelier .à l'air chaud, etc., on arrive à une puissance totale de 700 chevaux.