Annales des Mines (1907, série 10, volume 11)
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'NOTE SUR LE MINERAI DE FER SILURIEN
DE BASSE-NORMANDIE
propos des prix de revient et des prix de vente à Caen. Le tramway de Caen à Falaise, à la création duquel la mise en valeur de cette bande de concessions était liée, marche depuis plusieurs années et sert au transport des minerais de Barbery, qui lui sont remis à Saint-GermaindeVasson. Deux autres concessions, celle d'Urville et celle de Gouvix, seraient aussi bien placées, au bord même de la ligne; malheureusement elles paraissent assez pauvres. Estréesda-Campagne et Soumont pourraient se relier au tramway par des embranchements dé 3 à 4 kilomètres. Quant à Perrières, cette concession devrait se relier à la ligne de Caen à Argentan.
vail ; la couche y a paru trop peu régulière (0 m ,80 à l m ,50) et insuffisamment riche (mélange d'hématite et de carbonate) pour justifier une mise en exploitation et la création de moyens de transport mécaniques sur plus de 6 kilomètres. Au Montpinçon, des fouilles, peu développées il est vrai, n'ont pas permis d'établir la continuité de là couche ; elles ont été abandonnées depuis 1904. Là aussi il aurait fallu transporterie minerai à 6 kilomètres, jusqu'à la gare d'Aunay-sur-Odon ; la crête élevée qui sépare le gisement de la gare n'aurait guère permis, comme moyen de transport, qu'un câble, qui aurait pu être automoteur.
Le tramway, établi à voie unique de 60 centimètres, avec des rampes et des courbes très fortes, notamment au passage des cuvettes de Fontenay-le-Marmion et de Bretteville-sur-Laize, n'offre pas une capacité do débit bien grande. Les trains de minerai de Barbery sont au plus de 60 tonnes, en 6 wagons de 10 tonnes; encore faut-il les sectionner en deux tronçons de 30 tonnes, pour monter les rampes de Brette ville et deFontenay. Jurques. — Le pli de Jurques, tout voisin de la ligne de Caen à Vire, a été exploré un des premiers, et une concession y fut donnée en 1895. Le minerai rencontré dans les fouilles superficielles se montrait assez riche. Des travaux de reconnaissance étendus y furent faits. Ils consistèrent en deux descenderies, dont une de 100 mètres, et en un puits de 17 mètres, échelonnés sur l'affleurement. Il fut constaté que la couche était carbonatée et fort siliceuse; aucune suite ne fut donnée à ces travaux d'exploration. Montpinçon, Ondefontaine. —■ Ces deux concessions, très éloignées du chemin de fer, ne furent instituées qu'en 1902. Dans celle d'Ondefontaine, il n'a été fait depuis aucun tra-
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Il nous reste à voir ce qui a été fait dans l'Orne et la Manche. Dès 1884, des recherches faites à Halouze par la Société des mines de Saint-Rémy avaient donné lieu à une concession à son bénéfice ; les travaux avaient reconnu une couche carbonatée qui parut alors inutilisable. Ce ne fut qu'après le succès de la mine de la Ferrière-auxÉtangs que l'on s'occupa à nouveau d'Halouze. La Ferrière-aux-Étangs. — La ligne de vieux travaux qui jalonne l'affleurement aux environs du col de la Fieffé a servi de guide pour les recherches en profondeur. Le col delà Fieffe entaille largement le grès armoricain et la partie supérieure de la couche de minerai de fer. Une galerie d'allongement (fig. 7), . partant du col à la cote de 250 m , a été poussée à droite et à gauche. Une autre galerie souterraine à la cote 220 servira de roulage principal et est reliée au jour par un travers-bancs Est-Ouest de 6(10 mètres, qui débouche dans la direction des fours de calcination et du chemin de fer. L'exploitation s'est développée jusqu'à présent sur l'amont-pendage de 10 à 15 mètres qui existe au-dessus