Annales des Mines (1907, série 10, volume 11)
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NOTE SUR LE MINERAI DE FER SILURIEN
DE BASSE-NORMANDIE
de la galerie de 250 et sous les vieux travaux, et dans le sous-étage de 235 à 250 mètres. Le minerai est abattu en montant, il s'accumule ou glisse sur le mur suivant sa pente et ses aspérités naturelles. On abat tout, en laissant des piliers aux endroits où l'épaisseur diminue audessous de 1 mètre, ou bien quand le minerai devient siliceux. Le boisage se compose de simples étais verticaux ; le toit est très bon et ne force pas. Une cloison de 2 mètres est laissée le long des galeries de roulage.
95 mètres de hauteur et sa continuité paraît établie sur près de 3 kilomètres en direction. Il est, de plus, aménagé pour une exploitation immédiate au niveau de220mètres jusqu'ici intact ; le débit limité des fours à calcination a empêché de l'attaquer encore. Dans le lambeau hématisé de la Fonte, vers l'angle Nord-Ouest de la concession, un travers-bancs recherche la couche, mais n'a rien trouvé d'exploitable jusqu'ici. Les quatre fours à cuve qui servent à la calcination sont reliés au grand travers-bancs de 220 mètres par 1.200 mètres dévoie environ. Ces fours ont été établis dans une vaste entaille faite au flanc d'une colline, de manière à placer leur gueulard au niveau des voies du minerai. Un chemin de fer privé à voie normale, de 4 kilomètres de longueur, relie les estacades du minerai calciné à la station de Saint-Bomer de la ligne de Caen à Laval. La mine de la Ferrière n'a commencé à produire qu'en 1902. L'extraction a été de 31 .000 tonnes de cru en 1903; en 1906, elle s'est élevée à 80.945 tonnes, et on a produit 61 .240 tonnes de calciné. Nous examinerons plus loin la question des fours de calcination.
Galerie de 1I4> FIG. 7.
Il faut signaler un essai de remblayage complet, avec mise en place par l'eau, qui a été fait dans quelques chantiers. Cet essai est d'ailleurs tout local, car le remblai fourni par les travaux de préparation des étages inférieurs est en quantité limitée. Au-dessous de 235 mètres on en est à la période de préparation active ; la voie de 220 a été poussée sur plus de 1.500 mètres et agrandie à double roulage. La couche est régulière, sauf sur quelques centaines de mètres au Nord, où une série de rejets ont été passés. En profondeur, on a reconnu sa régularité (puissance de 2 m ,50, pendage de 45°) par une descenderie et une amorce de voie defond à 174 mètres. Le gisement est donc connu sur plus de
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Halouze. — La concession d'Halouze a été achetée en 1905 par la Société des Aciéries de France, qui y a très activement poussé des travaux d'aménagement. En 1906, elle n'a cependant pas encore pu produire de minerai marchand. L'exploitation est faite par un puits qui a été creusé un peu au Nord de l'affleurement jusqu'à 80 mètres de profondeur. Au niveau de 36 mètres, un travers-bancs a recoupé la couche, dont l'épaisseur dépasse toujours 4 mètres et qui est partiellement hématisée. Deux nouveaux accrochages vont être créés au-dessous de celui-là. En même temps on pousse au niveau de 36 mètres, mais à l'Est du puits, une galerie d'écoulement pour drainer
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